Une quantité de plus de 20.000 tonnes de viande rouge sera importée

VIANDE ROUGE Ramadhan

Le Ramadhan arrive à grand pas. Et comme il est connu, ce mois sacré est marqué par une forte demande en produits de large consommation comme le lait, les légumes secs et les viandes rouges et blanches qui s’accompagnent par une hausse considérable des prix. Afin de contrer ce phénomène, le Gouvernement a pris les devants. Il s’est mobilisé en reprennant sa mission régalienne d’importer, via ses offices nationaux, en exclusivité ces produits de large consommation. C’est ce qu’a fait savoir le Conseiller au ministère de l’Agriculture et de Développement rural Tria Miloud, lors de son intervention hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Dans cet objectif, «plus de 20.000 tonnes de viandes rouges seront importées», a-t-il révélé, précisant que le recours à l’importation de grandes quantités, pour une période (mois du Ramadhan), afin de baisser le prix de la viande localement est impératif. L’intervenant a ajouté que ces quantités «vont être distribuées via 540 points de ventes à travers le territoire en plus des conventions signées avec les grandes surfaces de distribution sous la condition de vendre à 1.200 DA/kg», assurant que c’est de la viande fraîche conditionnée sous vide.
S’agissant de la filière avicole et vu la stabilité des prix de l’aliment (complexe maïs-soja), le même responsable appuie qu’«il est inadmissible que le prix du poulet augmente de 100 DA/kg en 24 heures d’où son plafonnement à 350 DA». Et de laisser entendre que «d’autres mesures vont être prise pour renforcer le rôle de l’ONAB concernant l’aliment de bétail qui agit en régulateur».
M. Tria Miloud, s’est dit rassuré sur les capacités du l’ONAB pour répondre aux besoins du marché national et casser la spéculation, soulignant que cette dernière joue actuellement «un rôle de régulation pour baisser un peu les prix». «Elle a une part de marché de 15% en matière de viande blanche plus qu’elle assure l’approvisionnement des institutions publiques pour une quantité qui dépasse les 10.000 tonnes mensuellement», a-t-il noté au passage. Pour ce qui est des actions engagés pour consolider la filière avicole qui est en difficulté depuis quelques années, le Conseiller au ministère de l’Agriculture et de Développement rural a fait savoir que des réunions on été tenues au ministère de l’Agriculture avec l’ensemble des acteurs là où des décisions ont été prises dans ce sens. Le problème qui se pose maintenant est le fait que 70% de la production nationale est représentée par des petits éleveurs qui sont majoritairement dans les régions rurales. Ces derniers ont arrêté la production par peur d’etre poursuivi par les services du ministère. Et afin de les protéger des mesures ont été prises en collaboration avec le ministère du commerce.
Manel Z.