L’Etat attaché à préserver « la paix et l’équité sociales »

L’Algérie a célébré hier la Journée mondiale de la justice sociale

Par des projets de développements dans des domaines tels que l’éducation, la santé, l’emploi, la justice et l’économie, l’Etat a réussi à faire progresser la justice sociale en accordant un intérêt particulier à la performance et à l’efficacité économique, dans un contexte financier assez difficile.De nombreuses décisions et mesures audacieuses ont été prises ces trois dernières années par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour venir en aide au citoyen algérien et préserver sa politique sociale. Cette dernière occupe une place centrale dans le Plan d’action du Gouvernement, déterminé à concrétiser les engagements du Président qui a, à maintes reprises, réitéré l’attachement de l’Etat à son caractère social, à la paix et à l’équité et à la justice sociale.
« La justice sociale en Algérie est fondée sur le principe de l’égalité des chances et de la non- discrimination dans toutes ses formes (ethnique, genre, l’appartenance politique ou l’origine.. », a indiqué, hier, l’inspecteur général du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Amar Guemri, lors de son intervention sur les ondes de la Radio nationale, Chaîne I, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale sur la justice sociale, célébrée chaque année le 20 février. La législation algérienne lutte, a-t-il réaffirmé, contre toutes formes de discrimination et vise à faire progresser la justice sociale, conformément aux principes de la Déclaration du 1er Novembre 1954.
Il a évoqué, à l’occasion, les mesures et décisions importantes prises par le Président Tebboune depuis 2020 à ce jour, en faveur de l’emploi et du pouvoir d’achat des Algériens visant à assurer et à garantir une vie décente aux citoyens algériens et de la consolidation « des systèmes de sécurité sociale et de retraite ». Parmi ces mesures, l’augmentation du salaire minimum, qui est passé de 18.000 à 20.000 DA depuis 2021, suivi par la suppression de l’impôt sur le revenu (IRG) des revenus inférieur ou égal à 30.000 DA, la refonte du barème de l’impôt sur le revenu global, la révision du point indiciaire des salaires des fonctionnaires de l’Etat qui a augmenté de 50 points supplémentaires. « Ces décisions ont amélioré la qualité de vie des travailleurs », a-t-il souligné.
De nombreuses autres mesures et mécanismes ont été mis en place pour préserver le pouvoir d’achat des Algériens et protéger le consommateur contre la spéculation et l’abus, ce qui contribue, aujourd’hui, selon l’intervenant, à renforcer les acquis sociaux, à stabiliser les prix et à garantir la paix sociale. L’Etat prend en charge, également, l’instruction et la scolarité des enfants, la gratuité des soins médicaux dans les établissements de santé publique et lutte férocement contre le chômage et les inégalités sociales. Beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif souhaité, mais aussi beaucoup a été fait pour faire progresser la justice sociale en Algérie, notamment, en milieu de travail.
Abordant la question de la politique salariale dans le secteur économique, l’invité de la Chaîne I, a indiqué que chaque entreprise peut mener une politique salariale différenciée, et peut également négocier les augmentations des salaires, selon la capacité financière de chaque entreprise, a-t-il souligné. Il a évoqué plusieurs questions d’ordre social et qui sont soumises à des règles strictes, réaffirmant la lutte continue des autorités contre les abus et l’exploitation.
Samira Takharboucht