CAN-U20 Agréable à voir, mais il manque cette agressivité

On a joué ce mercredi la deuxième journée du Groupe A de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 20 ans, du groupe A.
Une CAN où toutes les équipes n’ont comme seul et unique objectif que de se concentrer sur l’idée qu’elles se sont faites, à savoir démarrer fort et de marquer vite pour faire douter leurs adversaires. Mais cette Coupe a cet ingrédient qui fait accélérer les acteurs pour arriver à bonifier leur match. Le Sénégal, lui, confirme sa volonté de rester dans la course pour arriver au pied du trophée en disposant, après le Nigeria (1-0) d’aller facilement battre le Mozambique sur un score de 3-0. Une victoire qui aussi facile, bien qu’il aura fallu maintenir le même rythme d’attaque tout au long de la partie. Le premier but lors fut inscrit lors du temps additionnel de la première période par Papa Diallo, qui reprenait une tentative de Souleymane Basse, repoussée par le gardien adverse pour inaugurer le duel (0-1, 45e+2). La fête aux scores ne se termine pas là puisque la seconde mi-temps était encore plus animée en buts, et c’est encore le même joueur, candidat au club de Metz, Pape Diop qui reprenait un tir de Samba Diallo repoussé par le poteau (0-2, 53e). La partie tire à sa fin, et c’est encore lui, le buteur s’offrait un doublé, sur une tête pour définitivement entériner la qualification de son pays en quart de finale (0-3, 85e).

Le Nigeria s’accroche
L’autre affiche est celle des Pharaons, pays hôte de cette CAN, qui n’arrive pas à tirer son épingle du jeu pour passer cette phase de groupes. Après leur entame ratée contre le Mozambique (0-0), les Pharaons U20 ont en effet encore chuté au Stade International du Caire dans ce duel qu’il ne fallait surtout pas perdre. Mais le Nigeria qui avait tricoté une première défaite face au Sénégal avait à cœur de se racheter en gagnant la partie face aux Egyptiens (0-1) grâce au latéral gauche Solomon Agbalaka, lequel sur un corner sanctionne ainsi le manque de réalisme égyptien.

L’Egypte n’est plus maître de son destin
L’histoire footballistique des Pharaons est déjà dans les discussions et les commentaires des médias, on évoque les occasions qui se sont enchaînées, c’est dire que ce sont des situations très mal gérées, qui donnent automatiquement des forces à l’adversaire pour contrôler le match, mais le réalisme étant absent, le cuire est géré par les Nigérians, et pour cause, des joueurs comme Bilal Mazhar et Rafaat Khalid, qui gachent des occasions pour scorer durant le premier acte, ont mis en confiance le gardien adverse Chijioke Aniagboso qui ne pouvait que profiter de pareilles situations pour briller en mettant les tentatives : «L’Egypte n’est plus maître de son destin avant d’affronter le Sénégal aujourd’hui samedi lors de la dernière journée et devra prier pour que le Nigeria s’incline dans le même temps face au Mozambique», dira un confrère de la presse africaine.
Au classement du groupe A, on retrouve le Sénégal en première place avec 6 points suivi du Nigeria (3 pts) de l’Egypte (1 pt) et du Mozambique (1pt).

Le match le plus bruyant
Congo et l’Ouganda, auteurs d’une grande fête sportive, où l’affiche a drainé des supporters non seulement des deux équipes mais aussi des autres camps pour apprécier la qualité de leur jeu. Elles se sont séparées sur un score de parité (2-2) à Ismaïlia en Egypte à l’occasion de la 2e journée du groupe B. Après leur victoire de la première journée, les deux sélections démarraient tambours battants et, sur un corner frappé par Prince Ilendo, l’ailier congolais Josna Loulendo surgissait pour catapulter une tête imparable sous la barre, (1-0, 6e). Le Congolais fêtait ce but pas pour longtemps puisque quatre minutes seulement après ce but c’est Christophe Wamba, auteur d’une grosse bourde sur un coup franc frappé par Rogers Mugisha (1-1, 11e).
Un confrère, sur place, faisait remarquer que «les Ougandais prenaient même les devants par l’intermédiaire de Saidi Mayanja, qui profitait de l’apathie de la défense congolaise pour propulser un centre en retrait d’Isma Mugulusi au fond des filets (1-2, 33e). Puis les choses empirent encore pour les Diablotins lorsque Claude Negongara est exclu au cours d’un début de bagarre générale sur le chemin des vestiaires (45e+5)».
H. Hichem

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