Guterres met en garde

Pour le Parlement arabe, le crime de Naplouse «est une réponse (de l’entité sioniste) à la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité condamnant les activités de colonisation, et un défi flagrant à la communauté internationale en commettant davantage de massacres et de crimes sur les terres et les villes palestiniennes». Parallèlement, la Ligue arabe a tenu les Sionistes pour «responsables de ce massacre», appelant à mettre «immédiatement» fin à ces actes et à mettre en place un système de protection internationale d’urgence pour le peuple palestinien.
Pour sa part, l’OCI a considéré que ce «crime odieux» constituait «un prolongement du bilan du terrorisme» de l’entité sioniste «qui doit rendre des comptes». A New York, dans son discours devant le Comité des droits inaliénables du peuple palestinien des Nations unies, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a mis en garde mercredi, contre «la situation brûlante dans le territoire palestinien occupé, l’escalade des tensions, l’accélération du cycle de violence meurtrière ainsi que l’impasse du processus de paix».
Le Coordonnateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland s’est dit pour sa part consterné par la perte de vies civiles et «profondément troublé» par la poursuite du cycle de violence.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a exprimé sa «vive préoccupation» face à l’escalade de la violence en Cisjordanie occupée, tandis que l’Union européenne a mis l’accent sur la nécessité «de respecter pleinement le droit international humanitaire». Nombre de pays européens se sont aussi alarmés face à la spirale de violence en Cisjordanie occupée, à l’instar de la Suède, la Pologne, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique, la France, la Belgique, le Luxembourg et l’Irlande.
Le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price, a exprimé aussi sa «profonde préoccupation» suite au raid lancé par les forces sionistes à Naplouse, affirmant, à l’occasion, que l’expansion des colonies dans les territoires palestiniens sont «un obstacle à la paix» et «compromet la possibilité géographique d’une solution à deux Etats».