Le coup de grâce du Président Tebboune

Devant la persistance de la bureaucratie

Dans un monde qui ne cesse de changer et qui prédit l’avenir incertain pour les pays les plus fragiles, l’Algérie et sous la bonne gouvernance du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est en course contre la montre pour arracher une place sélective et se repositionner parmi les pays les plus forts.Cependant, et sur le front interne, beaucoup d’obstacles minent et freinent la grande marche vers la modernisation comme le voulait le chef de l’Etat. Cela a provoqué la grande colère du Président Tebboune qui, n’hésitant devant rien et dans un passé sans retour, le chef suprême a promis des mesures draconiennes pour déraciner définitivement la culture de la bureaucratie du vieux tiroir algérien, qui ralentit la cadence de développement du pays.
Très soucieux de l’avenir du pays et de son valeureux peuple, surtout devant les dangereux changements géopolitiques et géostratégiques qui se propagent dans le monde, et devant l’absence de la conscience nationale, voire patriotique chez certaines personnes, notamment de hauts responsables à l’Etat et même les petits responsables qui n’ont rien fait pour accompagner fortement et réellement le plan de la relance économique et la grande marche vers la modernisation du pays, comme l’avait tracé le Président Tebboune. Avant-hier et à travers un communiqué présidentiel rendu public à travers l’Agence presse service (APS), le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a laissé exploser sa grande colère face aux lenteurs répétitives, devenues honteuses et insoutenables, de la réalisation du plan de développement du pays, pointant du doigt la bureaucratie, cette « tumeur maligne », désignée par le Chef de l’Etat, « à qui le temps est venu pour son déracinement définitif », a promis le président de la République.
Le dernier Conseil du Gouvernement, tenu lundi passé, a été la goutte qui a fait déborder le vase pour le président de la République. Contraint de réagir et, cette fois-ci, avec force, le Chef de l’Etat, en grande colère face au retard constaté dans la réalisation du plan du Gouvernement, causé par la bureaucratie, va frapper fort dans les jours qui viennent.
Dans son communiqué d’avant-hier, le président de la République a rappelé qu’il était fidèle de son appartenance et sa revendication du 1er novembre, le véritable chemin vers le progrès, développement, modernisation, sécurisation du pays. Farouche de son appartenance aux revendications du 1er novembre 1954, le Président Tebboune a aussi souligné ses grandes démarches et réformes qu’il les a réalisés en un laps de temps court, voire depuis qu’il a pris les commandes du pays en décembre 2019, suite à son élection à la tête du pays, où il a réussi de changer l’Algérie en seulement trois ans de son mandat présidentiel. D’ailleurs, et dans le communiqué d’avant-hier de la Présidence l’a bien confirmé précisant que « le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui est parvenu en l’espace de trois ans, et en dépit de certains imprévus, à transformer l’Algérie, doit encore prendre des mesures draconiennes pour mettre fin à une certaine « culture de la passivité », qui met à mal la concrétisation de certaines mesures prises », jugea le Président de la République.
« Le Président œuvre pour une Algérie ouverte sur le monde, non pas pour un pays fermé », a rappelé le président de la République à travers le communiqué rendu public par la Présidence. Ajoutant « Il n’a, à aucun moment, interdit les importations, « l’autosuffisance n’existe dans aucun pays au monde, les importations sont nécessaires. Il a plutôt exigé la fin de l’anarchie. Comprendre: pas d’importations de produits dont le citoyen n’en a aucun besoin. Il a exigé d’assainir le secteur pour mettre fin aux surfacturations, source de transferts illégaux d’importantes sommes en devises, qui se chiffrent en milliards de dollars. D’ailleurs, cette opération d’assainissement du fichier des importateurs a permis de démasquer et de supprimer un important nombre d’importateurs, dont le chiffre a chuté de 43.000 importateurs à 14.096 enregistrés au registre de commerce », a précisé le même communiqué.
Le dernier Conseil des ministres,
la goutte qui a fait déborder le vase
N’appréciant guère les délais de réalisation de grands projets qui lui ont été présentées lors du dernier Conseil des ministres, tels que les réalisations des grandes lignes ferroviaires qui vont pleinement contribuer dans l’émergence de l’économie nationale à travers le ralliement de l’ensemble des wilayas, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, le Président Tebboune est monté au créneau.
Cette colère du chef de l’Etat est lisible et visible à travers le communiqué d’avant-hier, on peut lire carrément, « le Président est réellement en colère, il n’est pas du tout content de la cadence de traitement de nombreux dossiers par le Gouvernement », lit-on dans le communiqué.
« Des échéances très élastiques, des chiffres approximatifs, des décisions qui perturbent le quotidien des citoyens et celui des opérateurs économiques, ont fait sortir le Président de ses gonds », a rapporté le courrier de la Présidence. Devant un tel relâchement fait par le Gouvernement, les choses vont certainement changer dans les jours qui viennent, où de grandes mesures seront annoncées par la Présidence.
En colère, le Président Tebboune, en guerre contre la bureaucratie depuis son élection, semble cette fois-i décidé, à tout jamais, son éradication totale et définitive du pays. « Le président de la République, qui a engagé une véritable course contre la montre et qui ne dort jamais sur ses lauriers, sait que d’autres thérapies s’imposent pour en finir avec cette tumeur maligne connue sous le nom de bureaucratie », a promis le
président de la République dans son communiqué. Pour le Président Tebboune, le citoyen est une ligne rouge à ne pas franchir pour les responsables, et quand les choses ne marchent comme l’ordonne le Président Tebboune, alors celui-ci passe à la vitesse supérieure et au plan B. «Le citoyen est une ligne rouge, son bien-être est la priorité des priorités.
Toute l’action du président de la République a pour objectif de refléter le fait fondamental que les Algériens qui l’ont élu le 12 décembre 2019, ne veulent ni un retour aux pratiques du passé, ni à l’autoritarisme ni au protectionnisme ni à la hogra et aux désastres que représente un pays, qui a été verrouillé et livré au bon vouloir de certains dangereux bureaucrates », a rappelé et averti à la fois le Président Tebboune. « L’Algérie des années 2020 est radicalement différente. Elle est sur orbite ».
Elle est dirigée par un Président qui a gagné l’estime de toutes les franges de la société. Le Président Tebboune est aiguillonné par ses fortes convictions, ses 54 engagements et les pulsions de tout un peuple en désir d’avenir. Son unique vœu est de rendre les Algériens fiers et heureux dans une Algérie forte en phase avec les évolutions du monde », a prôné le Président Tebboune à travers le communiqué d’avant-hier.
Il est clair que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est démarqué par rapport aux lenteurs causées par le Gouvernement, qui vont certainement freiner la cadence de la relance économique décidée par le chef de l’Etat.
Un ralentissement qui va causer un retard dans le développement local du pays, chose qui ne sera pas favorable à l’Algérie, surtout devant l’arrivée du nouvel ordre mondial, où les pays les plus fragiles économiquement, financièrement et militairement deviendront des esclaves.
Le chef Suprême est en course contre la montre pour préserver, protéger et fortifier l’Algérie d’un demain incertain, et devant les lenteurs, la bureaucratie et les tentatives obsolètes des ennemis pour faire effondrer le pays, cela n’a fait qu’a rendre plus solide et plus ferme la volonté, l’engagement et la détermination du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Sofiane Abi