Appel à l’élaboration d’un plan d’action inclusif de lutte contre l’extrémisme violent

Réunion «L’Appel du Sahel»

Les travaux de la 2e réunion de la série de réunions «L’Appel du Sahel» ont pris fin, lundi à Alger, avec la promulgation d’un Communiqué final appelant à élaborer un plan d’action exhaustif de lutte contre l’extrémisme violent, avec la participation des structures centrales et locales, des institutions religieuses, des médias et de la société civile. Dans le communiqué final de la 2e réunion d’Alger sur «L’appel en faveur du Sahel», placée sous le thème «Implication des sociétés dans la prévention de l’extrémisme violent et prise en charge des facteurs nourrissant le terrorisme», les participants ont salué la contribution valeureuse du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune «à travers son rôle de leader dans l’Union africaine (UA) en matière de lutte contre le terrorisme et dans le cadre de la stratégie de l’ONU de lutte antiterroriste de 2006».
«Les Parlements encouragent la demande de l’aide technique auprès de l’UIP et de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), pour pallier les vides dans leurs législations nationales, notamment en ce qui a trait à l’adaptation des dispositions au cadre juridique international en termes de lutte antiterroriste, mais aussi aux dernières résolutions du Conseil de sécurité onusien, lit-on dans le Communiqué final lu par le membre du Groupe consultatif de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent à l’Union interparlementaire (UIP), Moundir Bouden.
Les participants ont réitéré leur engagement à tirer avantage de leurs postes de responsabilité et de leur représentation pour atteindre de nombreux objectifs, notamment le renforcement du dialogue au sein de la société et entre les sociétés afin de créer un climat de confiance, de communication, de coordination et du vivre ensemble en paix.
Ils ont également appelé à la nécessité de «renforcer les capacités des leaders de la société et des acteurs de la société civile pour prévenir l’extrémisme violent et lutter contre le terrorisme, tout en dynamisant le rôle et la coordination des ulémas et des prédicateurs dans la lutte contre le discours extrémiste et la diffusion des valeurs de paix et de modération».
Les participants ont appelé, dans leur communiqué final, à encourager la participation des femmes et des jeunes dans les initiatives visant à bannir l’extrémisme violent et lutter contre les facteurs qui alimentent le terrorisme, renforcer leurs rôles en tant qu’acteurs au sein de leurs communautés locales et valoriser le rôle des organisations régionales activant dans ce domaine à l’instar de la Ligue des oulémas, prêcheurs et imams des pays du Sahel (LOPIS).