Appel à une transition vers une ère qui garantisse les droits de l’Homme pour tous

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a affirmé, lundi, que les droits de l’Homme «ne sont pas un luxe», mais plutôt le point de départ pour résoudre bon nombre de problèmes majeurs auxquels est confronté le monde, appelant à une transition vers une ère qui garantisse les droits de l’Homme pour tous.
S’exprimant à l’ouverture des travaux de la 52e session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève, Antonio Guterres a indiqué que «les droits de l’Homme ne sont pas un luxe que l’on peut laisser de côté, jusqu’à ce que nous trouvions une solution à d’autres problèmes, au contraire, ils sont la solution à de nombreux problèmes». Et il a noté que la célébration du 75e anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme coïncide avec la violation du texte de toutes parts, soulignant la nécessité que la déclaration soit «notre plan commun». C’est le moment, pour le SG de l’ONU, de «se placer du bon côté de l’histoire et de défendre les droits de l’Homme pour tous et en tout lieu». Dans son discours, il a souligné la nécessité d’«un nouveau pacte social pour reconstruire la confiance et l’harmonie sociale, avec la nécessité de permettre aux pays en développement d’avoir leur propre voix pour participer à la décision mondiale».
Les débats de cette 52e session se dérouleront dans un format hybride, combinant participation en personne et virtuelle, selon le programme provisoire diffusé par le Service de l’information des Nations unies à Genève. Durant près de six semaines de session, le Conseil examinera une centaine de rapports présentés par des experts des droits de l’Homme et autres organes d’enquête. Le Conseil tiendra vingt-sept débats interactifs avec des titulaires de mandats et mécanismes d’enquête, neuf débats interactifs avec le Haut-Commissaire, trois débats interactifs renforcés et un dialogue de haut niveau.
Cette session a débuté par un débat de haut niveau auquel prennent part, depuis lundi et jusqu’à jeudi, de hauts dignitaires représentant plus de 125 pays, qui traiteront de questions relatives aux droits de l’Homme qui suscitent leur préoccupation.
aps