Le centre anti-cancer sera livré dans les délais

Visite d’inspection du ministre de la Santé à Tiaret

Au menu de sa visite à Tiaret, la délégation ministérielle a inspecté le centre anti-cancer, au chef-lieu, et la clinique privée El Hayat, avant de rejoindre l’axe frontalier de Saïda-Mascara et à Takhmaret pour la pose de la première pierre d’un hôpital de 60 lits.
Au calepin de cette visite, le centre des dialyses à Aïn Deheb et l’hôpital de Sougueur, avant de boucler sa visite à Ksar Chellala pour lancer le projet du nouvel hôpital 120 lits, et la halte marquée à la nouvelle polyclinique prête à ouvrir ses portes aux 2.000 familles. Bonne nouvelle aux patients de Tiaret et les wilaya avoisinantes, le centre régional anti-cancer sera livré le mois d’août à l’occasion de la Journée nationale du moudjahid a- t-on appris, lors de la visite de M. le ministre de la Santé. Le satisfecit et les travaux avancés à 95%, une halte qui a conduit la délégation vers la clinique El Hayat en plein coeur de la ville de Tiaret. Après avoir inspecté les travaux en cours, le centre régional anti-cancer sera livré dans les délais, a indiqué le représentant du gouvernement Saihi, sur le site de cette importante infrastructure sanitaire inscrite en 2017 et lancée en 2019 à l’occasion du 1 mai. En effet, accompagné d’une délégation forte, le ministre s’est dit «satisfait du rythme des travaux d’un taux d’avancement de près de 95% », insistant sur la remise des clés dans les délais, car selon le chef de la délégation ministérielle , «ce joyau architectural, une infrastructure régionale importante pour la région de Tiaret et les régions limitrophes afin de se rapprocher des malades cancéreux. Implanté sur une assiette de 70.000 m2, d’une capacité théorique de 130 lits et une autorisation de programme initiale de 5.716.888.873 DA, pour la réalisation et lot global des équipements. L’entrée en fonction de cet important projet est attendue avec une grande impatience dans une wilaya qui grimpe avec un taux élevé du cancer chaque année, selon les statistiques. La visite nous a conduit vers les différents compartiments et blocs (au total une vingtaine) du bureau d’accueil, au local pour mettre fin à la souffrance des malades et éviter les longs déplacements, à indiqué le ministre de la Santé, à l’heure où le département sanitaire a ouvert provisoirement un service d’oncologie au niveau de l’hôpital Youcef Damardji pour prodiguer les soins de chimiothérapie aux malades de la région du Sersou. Le centre régional anti-cancer offrira à ses patients dès son inauguration, la radiothérapie, la chimiothérapie, les explorations (scanner, IRM, scintigraphie…). Le wali, Ali Bouguerra, a présenté sommairement ce projet grandiose, très attendu par la population de cette vaste région du Sersou dont les malades n’ont pas cessé de faire des kilomètres, avec les conséquences sur leur santé, pour aller quêter une place aux CHU d’Oran, Tlemcen, Blida et Alger et autres cieux. Selon la présentation faite au niveau du lieu-dit Senia, à proximité du complexe mère et enfant, le centre anti-cancer de Tiaret, celui qui devait être lancé simultanément à l’époque avec ceux d’autres régions comme Batna, s’étalera sur une surface construite de 36.400.00 m2 et sa réalisation se fera dans les 30 mois. La tranche ferme avance une vingtaine de blocs pour la conditionnelle, la pharmacie, la morgue, cuisine, buanderie et locaux pédagogiques. La nouvelle polyclinique El Hayat dotée de deux blocs opératoires et 24 lits, offre aux patients les différentes spécialités. Selon le patron Bouziane, la prise en charge totale du malade 24/24 se fera grâce à la création d’un corps médical de 40 blouses blanches des différents grades. A Takhmaret, le ministre a lancé le projet du nouveau hôpital de 60 lits, une nouvelle infrastructure qui assure la prise en charge pour la population des trois wilaya (Tiaret, Mascara et Saïda), implantées sur l’axe frontalier. Lors de cette visite, la délégation a marqué sa halte à Sougueur et Aïn Deheb, deux agglomérations connues par un nombre élevé des patients (Dialyses), avant de rejoindre l’hôpital de Sougueur. Pour boucler la boucle, le ministre Saihi a inspecté le projet de la nouvelle polyclinique au profit des 2.000 familles. Au même lieu, la pose de la première pierre d’un hôpital de 120 lits, attendu depuis des années par la population. Une mission accomplie dans un laps de temps, soldée par la mise en ordre de la carte sanitaire, l’inauguration du complexe Mère- enfants, la réhabilitation des polycliniques, l’ouverture des centres de santé, le lancement du projet du centre régional anti-cancéreux et autres infrastructures hospitalières. Pour revenir au parcours de l’ex-DSP partant, il a entrepris des missions très délicates et il les a toutes accomplies avec brio, félicité à maintes reprises par les trois walis. Cette wilaya a connu une série de réalisations, l’inauguration de deux structures sanitaires, le service des urgences médico-chirurgicales de la commune de Kasr Chellala d’une capacité de 40 lits. Le projet a nécessité une enveloppe de 830 millions DA. Le service est doté des équipements médicaux les plus récents, dont les équipements de radiologie de dernière génération. Cette infrastructure hospitalière pour la couverture de la partie Sud-Nord et les wilaya avoisinantes, vu sa position stratégique, le wali Bouguerra a souligné que tous les efforts seront déployés pour la prise en charge sociale des médecins spécialistes, sachant que 40 logements de fonction ont été réservés au secteur de la santé de la wilaya. D’autre part, un spécialiste condamne l’OPGI sur les défaillances et détournement, selon lui, un bloc réservé aux futurs spécialistes, mais le choix est inexplicable, car selon ses déclarations, il pointe un doigt accusateur sur l’OPGI dont les résidences ont été détournées à des personnes étrangères des deux secteurs (Santé- OPGI), dont le plus grave, les 40 toits sont implantés à la cité sociale des 2000 logements, à Kerdjou. Le même intervenant ajoute qu’un premier quota de 150 a été dévié vers d’autres cieux, malgré la circulaire du Premier ministre.
S’ajoutent les moyens de transports afin d’éviter l’évacuation des malades, vu la présence des spécialistes.
« C’est un défi de vacciner ce nombre contre le Covid-19, suite aux journées de sensibilisation, les rencontres de proximités et les brigades mobiles qui ont réussi à toucher les axes frontaliers». Pour cet ennemi invisible, nous confirme un cadre du secteur « certaines rumeurs sur le Covid-19, je vous confirme que les cas isolés au niveau de nos services».
Tiaret a été l’une des premières wilaya du pays à initier, dès le premier jour de l’envahissement de cette épidémie, la vaccination contre la Covid-19.
La direction a déployé depuis lors d’importantes ressources humaines et matérielles pour offrir des vaccins sûrs et efficaces à sa population et freiner ainsi la propagation du virus dans l’ensemble des communes. Une visite et une satisfaction.
Hamzaoui Benchohra