La position de l’Algérie conforme au principe d’autodétermination

Sahara occidental

A l’occasion du 47ème anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique, l’Union des étudiants Saguia El-Hamra et Wadi El dhahab, la ligue des étudiants sahraouis en Algérie et le bureau du chahid Abey Dahi Henoud à l’Université de Sétif, ont organisé jeudi, durant deux jours, un regroupement de 400 étudiants sahraouis venus de 23 universités de wilayas de l’Est-algérien et de représentant d’organisations estudiantines sahraouies et de la société civile. Un documentaire sur les traditions et us du peuple sahraoui a été présenté au début de la rencontre aux participants outre la tenue d’une exposition de mets et habillements traditionnels sahraouis et de concours culturels et sportifs.

Une visite au musée public national de Sétif a été également organisée pour les participants. En ouverture des travaux de ce regroupement, le recteur de l’Université Sétif-2 et spécialiste en droit international, El Kheir Guechi, a prononcé une allocution dans laquelle il a relevé que la position de l’Algérie envers le Sahara occidental est invariable et constante et est conforme au principe d’autodétermination des peuples, consigné dans les documents officiels de l’Etat algérien depuis la Déclaration du 1er novembre 1954 et qui a pris un écho nouveau avec l’indépendance à partir de 1960 de 13 Etats.

Il a affirmé que l’Algérie a donné au principe d’autodétermination de nouvelles dimensions au cours de la Révolution de libération contre le colonialisme français. Le Pr. Guechi a ajouté que la perspicacité de la diplomatie algérienne et l’appui des pays ayant souffert de l’occupation a donné durant sa Révolution de nouvelles dimensions à ce principe au sein de l’ONU où pourtant la France occupe un siège permanent au Conseil de sécurité. Il a fait observer que ce principe figure aussi dans les principaux documents de l’Etat algérien depuis la Charte nationale de 1976 aux récents amendements de la Constitution de 2020.

Le principe d’autodétermination a servi le plaidoyer de la Révolution au sein de l’ONU et autres tribunes internationales devenant une des constantes nationales. Il a également souligné qu’«il n’est pas établi historiquement que le Royaume marocain a soutenu le peuple sahraoui dans sa lutte contre l’occupant espagnol et n’a pas revendiqué le Sahara occidental en tant que partie de son territoire mais a soulevé cela après l’accord tripartite sans pouvoir prouver l’existence de rapports entre le Royaume marocain et le territoire sahraoui occidental. Et la Cour internationale de justice (CIJ) a conclu clairement qu’il n’existe point de tels rapports dans l’histoire ancienne et contemporaine.
L. A.