Lancement imminent de la révision des programmes de formation des ENS

Enseignement supérieur

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a annoncé, jeudi à Alger, le lancement, dès avril prochain, de la révision des programmes de formation des Ecoles normales supérieures (ENS). Lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, M. Baddari a précisé que son département ministériel s’apprêtait à revoir les programmes de formation des ENS, en coordination avec le ministère de l’Education nationale, ajoutant que «des modifications seront introduites une fois le travail des commissions achevé». Les 11 ENS répartis à travers le territoire national «couvrent les besoins en enseignants du ministère de l’Education, et partant tout changement dans la nature de la formation doit se faire en coordination avec ce dernier, pour adapter la formation universitaire à l’apport de ces diplômés». Le ministère de l’Enseignement supérieur «veille à actualiser et à revoir les offres de formation, en cas de besoin, pour s’adapter aux besoins de l’environnement économique et aux nouveautés dans les différentes spécialités», a-t-il rappelé. L’actualisation des programmes pédagogiques de certaines filières a été achevée, à l’instar de la médecine, en attendant les filières de pharmacie et de chirurgie dentaire, outre la révision des programmes des filières de l’information et de la communication, a-t-il souligné, ajoutant que «l’opération se poursuit pour les autres spécialités». Pour s’adapter aux mutations socioéconomiques, M. Baddari a souligné la nécessité de «créer des écoles d’excellence dans des domaines sensibles du savoir, à l’instar de l’intelligence artificielle et des mathématiques». A une question sur la moyenne pondérée exigée dans la spécialité de médecine, le ministre a rappelé que la moyenne pondérée est appliquée depuis des années pour classer et orienter les étudiants en fonction de leurs notes. Pour trouver la meilleure formule à même de satisfaire toutes les parties dans l’opération d’orientation des bacheliers, le ministère de l’Enseignement supérieur a décidé «d’ouvrir un dialogue avec les différentes parties pour débattre de cette question».