Contribution à plus de 50% dans le PIB

31.000 entreprises activent dans l’industrie alimentaire

Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a affirmé, mardi à Alger, que le nombre d’entreprises activant dans la filière des industries alimentaires a atteint actuellement plus de 31.000 entreprises employant près de 170.000 travailleurs.Dans une allocution prononcée lors des travaux des assises nationales de l’Agriculture placées sous le thème «Agriculture : pour une sécurité alimentaire durable», M. Zeghdar a fait savoir que «l’activité de ces entreprises a permis de relever la contribution des industries alimentaires dans le PIB industriel à près de 50%». En dépit de ces progrès, le secteur «continue de recourir à l’importation pour satisfaire la demande locale croissante», d’où l’impératif d’accorder la priorité aux industries alimentaires, a souligné le ministre.
Pour ce faire, le ministère de l’Industrie a fixé trois principaux défis à relever, à savoir l’adaptation technologique des entreprises et leur ouverture sur l’innovation pour réaliser la qualité et la capacité concurrentielle, la création d’un cadre de dialogue intersectoriel permettant à toutes les forces actives d’exprimer leurs préoccupations, de prendre les mesures nécessaires de manière participative et de valoriser les matières premières nationales et leur fabrication afin d’encourager le recours à la production locale.
De nombreux efforts ont été consentis afin de relever ces défis, «mais les résultats restent encore loin des objectifs escomptés, d’où l’impératif d’intensifier les efforts et d’unir les forces afin de préserver notre sécurité alimentaire», a affirmé M. Zeghdar.
Dans l’objectif de donner une nouvelle dynamique à cette filière, le ministre a souligné que ses services ont tracé et mis en œuvre des mesures structurantes, notamment la création d’un espace de dialogue, de concertation et de coordination à travers un comité d’orientation stratégique multisectoriel pour l’agro-alimentaire.
Cet espace regroupe des associations professionnels, les organisations patronales, les groupes d’exportation, les conglomérats et les départements ministériels concernés en vue de lever les obstacles rencontrés par les opérateurs économiques activant dans ce domaine et de trouver des solutions pratiques afin d’augmenter le taux d’intégration du produit national. S’ajoutent à cela la création du Centre Technique des Industries Agro-alimentaires (CTIAA), dont les principales missions sont l’accompagnement des entreprises actives dans l’industrie agro-alimentaire dans le domaine de l’innovation et de la compétitivité, ainsi que la garantie de la qualité des produits commercialisés pour protéger la santé du consommateur. Dans ce cadre, des fiches techniques des produits alimentaires de large consommation ont également été élaborées, pour servir d’outils de protection du produit national, obligeant les industriels et les transformateurs de produits agricoles à se conformer aux exigences techniques et réglementaires, afin de protéger la santé du consommateur, ajoute le ministre.
Il est à souligner que les ministres du Commerce et de la Promotion des exportations et de l’Industrie, respectivement Kamel Rezig et Ahmed Zeghdar avaient appelé récemment à augmenter le taux d’intégration dans les entreprises de production en vue d’entrer dans le monde de l’exportation. Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations avait précisé que «l’Etat accompagnera les entreprises économiques spécialisées dans les équipements électro-ménagers et électroniques dans l’opération d’exportation, à condition d’élever le taux d’intégration devant dépasser les 40%». M. Rezig avait ajouté que «le programme de son département ministériel, lancé à Alger, pour l’appui à la production nationale ayant les capacités d’exporter comme les filières de l’huile et des dattes, sera clôturé à la wilaya de Bordj Bou-Arréridj» à travers les «portes ouvertes» sur les produits électroniques et électro-ménagers qui sont de bonne qualité et compétitifs sur les marchés européens et africains. Pour sa part, le ministre de l’Industrie avait indiqué que les produits algériens «sont de qualité et sont comparables aux produits importés. Le taux d’intégration de certains produits électroniques oscille entre 80% et 90%», ajoutant qu’il s’agit «d’expériences encourageantes et nous espérons que la production dans d’autres filières comme le textile, le cuir, l’acier et l’électricité sera de même».
Djamila Sai Dans une allocution prononcée lors des travaux des assises nationales de l’Agriculture placées sous le thème «Agriculture : pour une sécurité alimentaire durable», M. Zeghdar a fait savoir que «l’activité de ces entreprises a permis de relever la contribution des industries alimentaires dans le PIB industriel à près de 50%». En dépit de ces progrès, le secteur «continue de recourir à l’importation pour satisfaire la demande locale croissante», d’où l’impératif d’accorder la priorité aux industries alimentaires, a souligné le ministre.
Pour ce faire, le ministère de l’Industrie a fixé trois principaux défis à relever, à savoir l’adaptation technologique des entreprises et leur ouverture sur l’innovation pour réaliser la qualité et la capacité concurrentielle, la création d’un cadre de dialogue intersectoriel permettant à toutes les forces actives d’exprimer leurs préoccupations, de prendre les mesures nécessaires de manière participative et de valoriser les matières premières nationales et leur fabrication afin d’encourager le recours à la production locale.
De nombreux efforts ont été consentis afin de relever ces défis, «mais les résultats restent encore loin des objectifs escomptés, d’où l’impératif d’intensifier les efforts et d’unir les forces afin de préserver notre sécurité alimentaire», a affirmé M. Zeghdar.
Dans l’objectif de donner une nouvelle dynamique à cette filière, le ministre a souligné que ses services ont tracé et mis en œuvre des mesures structurantes, notamment la création d’un espace de dialogue, de concertation et de coordination à travers un comité d’orientation stratégique multisectoriel pour l’agro-alimentaire.
Cet espace regroupe des associations professionnels, les organisations patronales, les groupes d’exportation, les conglomérats et les départements ministériels concernés en vue de lever les obstacles rencontrés par les opérateurs économiques activant dans ce domaine et de trouver des solutions pratiques afin d’augmenter le taux d’intégration du produit national. S’ajoutent à cela la création du Centre Technique des Industries Agro-alimentaires (CTIAA), dont les principales missions sont l’accompagnement des entreprises actives dans l’industrie agro-alimentaire dans le domaine de l’innovation et de la compétitivité, ainsi que la garantie de la qualité des produits commercialisés pour protéger la santé du consommateur. Dans ce cadre, des fiches techniques des produits alimentaires de large consommation ont également été élaborées, pour servir d’outils de protection du produit national, obligeant les industriels et les transformateurs de produits agricoles à se conformer aux exigences techniques et réglementaires, afin de protéger la santé du consommateur, ajoute le ministre.
Il est à souligner que les ministres du Commerce et de la Promotion des exportations et de l’Industrie, respectivement Kamel Rezig et Ahmed Zeghdar avaient appelé récemment à augmenter le taux d’intégration dans les entreprises de production en vue d’entrer dans le monde de l’exportation. Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations avait précisé que «l’Etat accompagnera les entreprises économiques spécialisées dans les équipements électro-ménagers et électroniques dans l’opération d’exportation, à condition d’élever le taux d’intégration devant dépasser les 40%». M. Rezig avait ajouté que «le programme de son département ministériel, lancé à Alger, pour l’appui à la production nationale ayant les capacités d’exporter comme les filières de l’huile et des dattes, sera clôturé à la wilaya de Bordj Bou-Arréridj» à travers les «portes ouvertes» sur les produits électroniques et électro-ménagers qui sont de bonne qualité et compétitifs sur les marchés européens et africains. Pour sa part, le ministre de l’Industrie avait indiqué que les produits algériens «sont de qualité et sont comparables aux produits importés. Le taux d’intégration de certains produits électroniques oscille entre 80% et 90%», ajoutant qu’il s’agit «d’expériences encourageantes et nous espérons que la production dans d’autres filières comme le textile, le cuir, l’acier et l’électricité sera de même».
Djamila Sai