Football : Comment lui faire imposer des exigences économiques ?

En football, chaque supporter, observateur, consultant ou professionnel s’est certainement interrogé si parmi les joueurs qui endossent le maillot de leur club, savent pourquoi ont-ils choisi le football ?

L’ambition de devenir une star ? Pour le salaire faramineux qu’ils perçoivent ? Pour se faire plaisir ou alors pour se construire une image qui leur permettrait d’aller évoluer sous d’autres cieux ?

Produire des joueurs de qualité
Les terrains de football sont des industries de joueurs. La revue «Caim-Info» estime que la matière première du sport constitue, elle aussi, une diversification des ressources : un joueur n’est pas formé par un club pour porter les couleurs de l’équipe, «pour l’amour des couleurs», mais parce qu’on doit, par souci de rentabilité, former un produit vendable sur le marché. L’autre analyse se résume par : «Un joueur change de club selon sa valeur et les moyens et non par fidélité». On peut aussi estimer qu’un joueur est attiré par l’image dont il est porteur et peut bâtir sa carrière sur la gestion de cette image plus que sur ses prouesses sportives.

Seule la formation peut sauver
le football
La place et rôle du joueur ne sont plus à démontrer lorsqu’il étale sur les terrains l’amour qu’il porte pour ce sport, mais souvent cette analyse se trouve confrontée à d’autres images qui n’ont absolument rien à voir avec celles que les experts illustrent. Ces Joueurs/Stars, grillent souvent leur titre en se faisant distinguer par la violence envers l’arbitre central ou son adversaire. La moindre faute sifflée est synonyme de contestation, si ce n’est aller à la provocation, d’autres scènes brisent ce sport, lorsqu’un but est refusé pour hors-jeu, c’est le deuxième arbitre qui encaisse, ça s’agite de partout du terrain jusqu’au banc de touche, enfin d’autres scènes froissent le maillot, notamment lorsque le joueur met 40’’ pour quitter le terrain.

Le MCO, tourner le dos au passé
A l’Ouest, les supporters veulent et souhaitent vivement partir à la découverte d’un autre monde sportif. Oublier les dérapages et les tristes situations qui ont failli mettre K.-O. leur club. Une nouvelle, une bonne ne serait pas loin du siège du MC Oran. Tous espèrent que cette fois-ci elle serait celle qui referait mettre en marche le moteur et partir à la conquête des compétitions nationales et africaines. Notre confrère du Quotidien de l’Ouest rapporte que Sonatrach a donné son accord de principe pour accompagner le MCO. Cette information nous a été confirmée par un responsable proche de ce dossier. Mais, pour cela, «il est impératif d’assainir la situation de la SSPA pour préparer la venue de Sonatrach».
A cette annonce, le wali qui s’est donné à fond pour éviter l’étouffement du club a lancé «un nouvel appel à l’adresse des actionnaires de la société sportive par actions du MC Oran afin de se désister de leur quote-part dans ladite société au profit du club sportif amateur pour surpasser la crise qui couve le club phare de l’Ouest», rapporte le quotidien. «Il est temps pour eux de partir afin de nous aider à trouver une issue favorable à la crise qui secoue le club, a déclaré le wali en marge d’une visite de travail à la daïra d’Ain El-Turck… Il s’est, en outre, engagé à superviser de ‘très près’ le processus de restructuration du MCO», informant par ailleurs que les actionnaires concernés campent toujours sur leurs positions de ne pas se désister de leurs quote-part dans le capital-social de la SSPA, et selon le Magistra de la wilaya d’Oran Said Sayoud, la SSPA est déjà en «situation de faillite», déplorant l’attitude des actionnaires «qui ont totalement abandonné le club ne manifestant aucune volonté de l’aider à sortir de la situation chaotique dans laquelle il se débat depuis un bon bout de temps». «Face à cette situation, poursuit-il, on a décidé, en tant qu’autorités locales, de prendre en charge le club dont l’équipe fanion a failli déclarer forfait pour le premier match de la phase retour du Championnat contre le RC Arbaâ».

H. Hichem et QO