La JSK croit encore en ses capacités

Ligue 1

Tous s’interrogent. Personne n’a la bonne réponse. Le club ne bouge pas, il est scotché au bas du classement du Championnat professionnel de Ligue 1. Une saison qui ne lui sourit pas. La présente tire à sa fin et le club est toujours en réanimation. Quatre entraîneurs, 13 points, une relation entre joueurs et dirigeants souvent en dents de scie, des joueurs psychologiquement et mentalement perturbés, tout cela fait grandir l’inquiétude et les supporters ont du mal à s’unir autour de l’équipe.Ils veulent des résultats, ils acceptent très mal une telle situation qu’ils n’ont jamais vécue. Tout porte à croire que ce club est pris en otage. Les uns se battent contre l’autre «carré» pour faire échouer toutes tentatives de réanimation, pendant que l’autre sphère tire la corde vers le bas.
Au sommet, on se réjouit que l’État ne veut pas que le club le plus titré d’Algérie s’enfonce. C’est l’opérateur téléphonique Mobilis qui se connecte, court à son secours. Les joueurs veulent y croire, mais pas avec la même équipe dirigeante. La Kabylie prie pour que les étapes qui lui restent à surmonter soient porteuses de bonnes nouvelles, qu’elle arrive à briser les scellés qui la retiennent au bas du classement, pour lui éviter la trappe et la faire remonter à la surface. Est-ce possible ? C’est la question qui continue de peser de tout son poids sur l’avenir du club.
«L’ultime phase qui reste à la JSK est de tout faire pour réunir ses supporters, et de se libérer des gestionnaires qui seraient la cause de cette déchéance», déclarait un fervent supporter du club. La lâcher, ne plus la supporter sera synonyme d’un amour béat, une équipe a besoin d’un meilleur support, et de meilleurs supporters surtout. Ne pas comprendre ce message, ne pas y adhérer, ne pas y donner suite immédiatement et judicieusement ne fera que compliquer davantage une crise qui laissera des séquelles qu’aucun club sportif ne souhaiterait traverser. Ce que de milliers de supporters attendent, est que ce club change vite de mode opératoire, de gestionnaires, qui n’ont pas fait leur travail, qui ont échoué dans leur mission. Ne pas agir n’est en tout cas pas la bonne option. Pour l’heure, l’urgence est de se mettre du côté de l’optimisme, écraser le pessimisme croire à un retour lors de ses prochaines sorties, refaire vivre ses couleurs, se faire plaisir, jouer et de contribuer à rehausser l’image du football algérien.
Il y a un mot qui résume cela : s’adapter. Un sélectionneur étranger disait souvent «il faut s’adapter aux spécificités, aux joueurs, etc. Il n’y a pas qu’une seule façon de gagner. On peut parfois moins bien jouer et gagner. On peut aussi parfois y mettre la manière sans résultat. Dans un monde parfait, je préfère avoir les deux en même temps. Mais ce n’est pas toujours le cas». Nous aimons à penser que tout le monde peut avoir une analyse différente et pour terminer disons pour paraphraser un sélectionneur de renommée : «L’objectif est de bâtir une équipe qui a le plus de probabilité de mettre en difficulté l’adversaire, se créer des occasions et de marquer des buts».
Hichem H.