Démantèlement d’un réseau international de trafic de véhicules

El Oued

Dix-sept individus au total, dont deux femmes, alors que neuf sont des fonctionnaires exerçants dans quatre Assemblées populaires communales relevant à la wilaya d’El Oued, et membres d’un vaste réseau international de trafic de véhicules, ont été arrêtés avant-hier dans le cadre d’une enquête approfondie menée par les éléments de la section de recherche du Groupement de la Gendarmerie nationale d’El Oued.
En effet, dans un communiqué datant d’avant-hier du commandement de la Gendarmerie nationale, ce dernier a annoncé le démantèlement, par la section de recherches de la Gendarmerie nationale d’El Oued, d’un réseau international organisé spécialisé dans le trafic de véhicules et la falsification de leurs dossiers de base. Les membres de la section de recherches de la Gendarmerie nationale d’El Oued ont, poursuit la même source, « démantelé un réseau international organisé spécialisé dans le trafic de véhicules, qui se livrait à la falsification des dossiers de base des véhicules pour les introduire illégalement sur le territoire national », rapporte le communiqué, qui précise que « les investigations ont porté sur les faux dossiers de base de 46 véhicules de différents types pour le compte d’une société écran ».
Les investigations ont révélé, ajoute le communiqué du commandement de la Gendarmerie nationale « la complicité de neuf (9) employés travaillant dans les bureaux de la carte grise au niveau de quatre (4) communes de la wilaya d’El Oued, d’un ancien expert des mines et d’un membre du personnel d’une société privée de contrôle technique », a souligné la même source. L’opération s’est soldée par « la saisie de 17 véhicules et l’arrestation de 17 individus, dont deux (2) femmes », explique le communiqué de la Gendarmerie nationale, tandis que « quatre autres individus sont en fuite », lit-on dans le même communiqué. Le bulletin d’information du Commandement de la Gendarmerie nationale a ajouté que « Les membres du réseau sont poursuivis pour trafic international de véhicules, blanchiment d’argent, immatriculation de moyens de transport en infraction à la réglementation, faux et usage de faux et fausses attestations », tout en précisant que « la récupération des véhicules incriminés et l’arrestation des suspects se poursuivent », conclut ledit communiqué.