«La blessure sportive : De la prévention à la reprise», thème d’un symposium national de médecine du sport

Le Centre national de médecine du sport organise, samedi 11 mars à l’hôtel El Aurassi (Alger), le 5e symposium de médecine du sport sur le thème «La blessure sportive : de la prévention à la reprise», a-t-on appris mardi auprès du directeur de l’établissement. Cet événement scientifique et médical, organisé sous le patronage du ministre de la Jeunesse et des Sports, comportera plusieurs communications qui seront présentées notamment par d’éminents professeurs en médecine durant les quatre sessions programmées lors de ce symposium. Quatre ateliers y sont également prévus. «Le conseil scientifique du CNMS a fixé les spécialités à évoquer lors de ce symposium, avec des sujets d’actualité qui seront examinés par des spécialistes», a déclaré à l’APS, le directeur du CNMS, Toufik Bouzroura. «La lésion musculaire aigue des ischio jambiers chez le sportif, la pubalgie, la santé osseuse et activité physique, l’arythmie cardiaque et aptitude au sport, la thrombose veineuse après blessure sportive, la fracture du scaphoïde chez le sportif et les nouveautés autour de l’instabilité antérieure de l’épaule», sont autant de thèmes inscrits au programme général du symposium, qui devrait drainer d’éminents spécialistes en médecine», a-t-il ajouté. Pour les ateliers, ils seront destinés aux thèmes suivants : la manipulation, la psychologie, l’imagerie médicale et la kinésithérapie. Le Centre national de médecine du sport, l’une des institutions de la santé sportive stratégique du secteur de la jeunesse et des sports, est devenu, depuis sa mise en service fin 2008, une destination incontournable pour les sportifs algériens de l’élite et du haut niveau en quête d’une mise en forme réelle avant chaque début de saison, mais surtout à l’approche des grands événements sportifs internationaux dont les Jeux olympiques, les Championnats du monde…
Le CNMS est le seul centre de médecine du sport au niveau national, à l’exception de certaines branches qui n’ont pas encore atteint le degré d’avancement requis, ce qui fait que le nombre de personnes qui le fréquentent augmente d’année en année, créant une forte pression sur le personnel médical.