Un cliché de Yacine Mehdi remporte le premier prix

Salon national de la photographie

Le photographe Yacine Mehdi Magoura de la wilaya d’Annaba, a remporté jeudi, le 1er prix du 5e Salon national de la photographie, organisé par la maison de la culture Mohamed-Chebouki de Tébessa. Le lauréat a été honoré au cours de la cérémonie de clôture, en présence du wali de Tébessa M. Said Khelil. La deuxième place a été remportée par le photographe Zakaria Selmani de la wilaya de Tébessa, alors que la troisième place est revenue au photographe Madjid Antouri d’Annaba. Les trois lauréats ont fait part à l’APS de leur satisfaction et de l’importance qu’ils accordent à ce salon, compte tenu de la thématique du 5e salon consacrée à la femme, et du nombre de concurrents, dans leur quasi-totalité des photographes talentueux ayant concouru avec de beaux clichés.
Pour sa part, un membre du jury, le photographe Sofiane Mostefaoui de la wilaya de Tébessa, a souligné que le choix a été difficile, il a fallu trancher sur des détails infimes pour départager les concurrents, l’éclairage, l’angle, le cadrage et la touche artistique du photographe. Le wali de Tébessa a prononcé une allocution dans laquelle il a souligné que la photographie s’impose toujours comme un art à part entière. De ce fait, elle intéresse de nombreux jeunes qui apportent leur contribution à l’enrichissement culturel.

La photo, un moyen pour immortaliser le vécu
De nombreux photographes participant à la 5e édition du Salon national de la photographie ont mis l’accent, mercredi sur l’importance de cet art, en tant que moyen pour immortaliser les émotions et le vécu quotidien des gens. Les photographes ont été unanimes pour souligner dans des déclarations à l’APS l’importance de la photo dans l’expression des sentiments humains et en tant que support documentaire qui transmet aux générations futures le vécu dans des différentes époques historiques. Pour le photographe Amer Mebarki de la wilaya de Batna, la photographie «permet de traduire des idées sur des sujets donnés, comme elle est porteuse d’un message», ajoutant que «la lentille s’arrête sur les meilleurs sujets, des personnages ou des scènes quotidiennes, des lieux qui ont un sens à caractère social, culturel ou religieux».
Le même photographe estime que cet art traduit également de façon visuelle, un grand nombre de messages que le lecteur de la photo peut déchiffrer et comprendre. De son côté, le photographe Adel Malek Khelif de la wilaya de Chlef, considère que la photographie, en tant que moyen d’expression permet de traduire des évènements selon un point de vue. C’est un document de témoignage d’un instant particulier dans l’expression de sentiments humains à une époque déterminée et retraçant n’importe quel type d’évènement. Il a précisé que l’artiste amateur ou professionnel apporte sa touche personnelle dans la façon de rapporter cet évènement. Le photographe, Wail Boudiaf de Tébessa a considéré que son intérêt pour la photographie vient du fait qu’elle permet d’exprimer ce que l’écrit ou les mots ne peuvent pas exprimer de la même façon, ajoutant que la photographie est en mesure de traiter de tous les thèmes, le patrimoine, les traditions, la vie quotidienne, la rue, les métiers et les loisirs, les enfants, les jeunes et toute sorte de situations sociales.
Il souhaite participer à d’autres manifestations de ce type dans d’autres régions du pays, et ainsi toucher un public plus large. Le jury composé de quatre photographes a procédé mercredi matin à l’examen des œuvres exposées, au nombre de 65 émanant de 40 photographes venus de 15 wilayas, pour sélectionner trois photographies qui ont été primées jeudi, lors du dernier jour de cette manifestation culturelle.
R.C.