Maroc : L’Etat occupant du Maroc est le moins qualifié au monde pour parler des droits de l’Homme

Le représentant du Front Polisario à l’ONU et coordinateur avec la Minurso, Sidi Mohamed Omar a indiqué samedi que l’Etat occupant du Maroc était «le moins qualifié au monde pour parler des droits de l’Homme en raison de son régime politique fondé sur la tyrannie». «L’Etat occupant du Maroc est le moins qualifié au monde pour parler des droits de l’Homme en raison de son régime politique fondé sur la tyrannie et la dégradation de la dignité humaine», a affirmé Sidi Mohamed Omar dans un communiqué, rappelant les manifestations de masse qui se déroulent actuellement dans de nombreuses régions du royaume qui «témoignent du rejet par les Marocains libres de décennies d’oppression, d’appauvrissement et d’asservissement». Le diplomate sahraoui a, en outre, évoqué une lettre du représentant du Maroc à l’ONU adressée au président du Conseil de sécurité et dans laquelle il prétend que le Conseil a «salué» le travail des «commissions des droits de l’Homme» du régime du Makhzen dans les territoires sahraouis occupés.
Il a, à ce titre, assuré que «les rapports de nombreuses organisations internationales confirment que le Maroc est un Etat qui ne respecte pas les droits de l’Homme en raison de son bilan effroyable et bien documenté de violations des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés où civils sahraouis, militants et défenseurs des droits de l’Homme sont continuellement soumis à la terreur et aux formes les plus odieuses de torture psychologique et physique». Le représentant du Front Polisario a souligné que la poursuite de l’occupation militaire illégale de certaines parties du territoire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) par le Maroc, son expansionnisme continu ainsi que sa tentative d’«accroître» son pouvoir en s’alliant à des parties extérieures, constituent «la véritable menace pour la sécurité et la stabilité de l’ensemble de la région». «Grâce à la drogue, le Maroc soutient le terrorisme». Il a assuré que le geste du représentant marocain était «une tentative désespérée» de détourner l’attention de la lettre adressée par le président de la RASD et secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, concernant les résultats du 16e congrès du Front Polisario, que le Conseil de sécurité a fait circuler parmi ses Etats membres en tant que document officiel. n