Pour une lutte collective contre la corruption

CORRUPTION Salima Mousserati tend sa main aux Algériens

Depuis l’Université de Ghardaïa où elle a participé avant-hier et pour la première fois dans la ville du Mzab à la rencontre régionale de sensibilisation contre le phénomène de la corruption, en présence des autorités de ladite wilaya, responsables du secteur de la justice, élus locaux et différentes autres partenaires y compris des représentants de la société civile, la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, en l’occurrence Salima Mousserati, a appelé à «une adhésion collective de l’ensemble des Algériens à la lutte et à la prévention contre le fléau ravageur de la corruption», exhorte la même responsable. Livrant une allocution devant les participants à la rencontre de sensibilisation, abritée avant-hier par l’Université de Ghardaïa, et devant la présence de l’inspecteur général du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, en l’occurrence Belaid Tiati, la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, a qualifié la société civile comme étant «la pierre angulaire de la lutte contre la corruption et sa prévention, dont son adhésion est plus qu’essentielle, voire déterminante», a-t-elle déclaré. S’exprimant lors d’une rencontre régionale de sensibilisation au profit des différents acteurs de la société civile pour la mise en place d’un réseau national de transparence ‘’NARACOM’’, Mousserati a expliqué que ce réseau de transparence ne peut être efficace qu’avec la participation de l’ensemble des composantes de la société algérienne particulièrement la société civile, en tant que «garante de la probité». Et d’ajouter: «Cette participation qui s’inscrit dans le cadre de la démocratie participative, constitue un mécanisme efficace pour la bonne gouvernance des affaires publiques au niveau local et national dans la transparence». «Notre pays est fortement engagé dans le processus de lutte contre la corruption, à travers le développement des différents mécanismes de bonne gouvernance et de transparence, notamment l’accélération de la numérisation dans les différentes institutions de l’Etat», a-t-elle affirmé. De son côté, l’inspecteur général du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Belaid Tiati a assuré et rassuré que «le ministère s’attelle à accompagner cet organe constitutionnel, et s’engage à apporter son appui à l’Autorité pour l’organisation de ces rencontres régionales en vue de sensibiliser les élus locaux et la société civile en matière de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption», dira-t-il. Ajoutant que «la numérisation et l’informatisation de l’administration et des collectivités locales constituent un moyen de prévention et de lutte contre la bureaucratie et la corruption», a-t-il souligné.
S. Abi