La réforme judiciaire reportée

Entité sioniste

Le Premier ministre sioniste Benyamin Netanyahou et le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir se sont mis d’accord ce lundi pour suspendre la réforme judiciaire ayant déclenché des protestations massives dans le pays. C’est ce qu’a rapporté la station de radio publique Kan. Le parti Puissance juive, dirigé par Ben-Gvir, a déclaré que les consultations de la coalition avaient abouti à la décision de reporter l’approbation de la réforme judiciaire au Parlement jusqu’à la session d’été. Auparavant, Ben-Gvir s’était fermement opposé à ce report. En contrepartie, Netanyahou a accepté la formation d’une nouvelle structure de pouvoir, la Garde nationale, note Kan. Elle sera placée sous le contrôle du ministère de la Sécurité nationale, dirigé par Ben-Gvir. Les missions diplomatiques israéliennes dans le monde entier ont reçu des instructions de se joindre à la grève nationale qui a lieu dans le pays lundi pour protester contre la réforme judiciaire. C’est ce qu’a rapporté l’agence Reuters.
Selon les documents mis à la disposition de l’agence, on s’attend à ce que les ambassades israéliennes ne fournissent que des services d’urgence.
Les ambassades de l’entité sioniste aux États-Unis et en France ont déjà confirmé la suspension du travail sur leurs pages dans les réseaux sociaux. Le service de presse du ministère sioniste des Affaires étrangères n’a pas encore répondu à la demande d’un correspondant de l’agence TASS concernant la grève.
Auparavant, les syndicats de l’entité sioniste avaient annoncé qu’ils se joignaient au mouvement de protestation national contre la réforme judiciaire et qu’ils commençaient la grève.
L’escalade des protestations dans l’entité sioniste a été provoquée par la démission du ministre de la Défense Yoav Galant, annoncée le soir du 26 mars par le Premier ministre Benyamin Netanyahou. Il a pris cette décision après que M. Galant s’est ouvertement prononcé un jour plus tôt pour la suspension de la réforme judiciaire promue par la coalition au pouvoir et qui a suscité de nombreuses protestations de la part de l’opposition.n