L’entité sioniste pour la démolition d’une mosquée

Palestine occupée

Aujourd’hui, les forces d’occupation israéliennes ont délivré un avis de démolition d’une mosquée dans la région de Yatta, au sud d’Hébron.
Dans le sud de la Cisjordanie occupée, dans les collines à proximité d’Hébron, une douzaine de villages palestiniens et environ un millier de personnes peuvent être expulsés à tout moment, pour que les terres soient réservées à l’entraînement de l’armée israélienne. La Cour suprême l’a approuvé dans la nuit de mercredi au jeudi 5 mai, après vingt-trois ans de bataille judiciaire entre l’État hébreu et les habitants palestiniens.
Pour les habitants, des bergers ou des agriculteurs palestiniens pour la plupart, c’est une zone rurale, pauvre, aride, de 3 000 hectares, mais pour l’armée israélienne, cette étendue de terre a un autre nom : la zone de tir 918.
Souvent, les soldats viennent s’entraîner, parcourent les champs en blindés et leurs hélicoptères volent tout près des maisons. Parfois, certaines d’entre elles sont détruites, au détriment de la communauté locale. La bataille judiciaire a duré vingt-trois ans. Dans la nuit de mercredi à jeudi, la Cour suprême a rendu sa décision, donnant le feu vert à l’expulsion et au transfert forcé d’environ 1 000 Palestiniens. Il s’agit d’une des plus importantes décisions d’expulsions depuis l’occupation israélienne des territoires palestiniens en 1967.
D’après les conventions de Genève, il est illégal d’exproprier des terres occupées à des fins qui ne profitent pas aux personnes qui y vivent ou de transférer de force une population locale. Mais l’État hébreu affirme que les villageois ne sont pas des résidents permanents et n’ont aucun droit sur la terre.
Dans le même contexte, les forces d’occupation israéliennes ont pris des mesures de la maison de la famille Al-Zalabani, dans la ville d’Anata, au nord d’ El Qods occupé, en vue de sa démolition.n