Le transport public interurbain de nuit pendant le Ramadhan se pose avec acuité

Relizane

La question du transport public interurbain de nuit pendant le Ramadhan se pose avec acuité, et plusieurs citoyens des communes limitrophes se sont plaints de ne pouvoir assister aux activités culturelles organisées dans la ville de Relizane, faire les prières de Tarawih, à la mosquée Enour particulièrement, ou effectuer des visites à leurs familles, étant donné que les bus s’arrêtent complètement aussitôt effectuée la dernière rotation avant la rupture du jeûne.

«Nous nous sentons isolés et abandonnés durant les longues nuits du Ramadhan où, en dehors des cafés, il n’y a aucune animation dans notre ville», se sont plaints des citoyens de la ville de Sidi Khettab, venus à Relizane après le f’tour pour passer la soirée et retourner au bercail avant le s’hor. Justement, avons-nous demandé, par quel moyen ils sont venus ? « Le transport clandestin », nous a-t-on répondu. Puis, on nous explique que moins d’une heure avant le f’tour, il ne faut pas espérer trouver un quelconque moyen de transport public, pour quelque destination que ce soit, à part les taxis clandestins. C’est invariablement la même réponse qu’on peut recueillir chez tous ceux qui débarquent le soir venant des communes voisines de Yellel et Belacel Bouzegza situées sur le même axe. Interrogé la direction des transports, Ces rotations se feront, à tour de rôle, par des équipes qui pourront, éventuellement, être renforcées ou plus fréquentes à compter de la seconde quinzaine du Ramadhan pour permettre aux populations des communes environnantes de pouvoir effectuer les achats de l’Aïd au chef-lieu de la wilaya.

N.Malik