La nécessité de donner un nouveau souffle aux projets restants

La nouvelle ville de Hassi-Messaoud

Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi a insisté avant-hier sur la nécessité de donner un nouveau souffle aux projets restants à réaliser dans la nouvelle ville de Hassi-Messaoud (80 km au Nord d’Ouargla). S’exprimant en marge d’une présentation faite à la délégation ministérielle sur la nouvelle ville à la base de vie de l’Enterprise nationale Cosider, le ministre a insisté également d’en assurer le suivi des travaux sur le terrain et le respect de la qualité des travaux.

Il a, à ce titre, mis l’accent sur l’importance d’accorder davantage d’intérêt à la réalisation de la nouvelle ville de Hassi-Messaoud qui figure, selon lui, parmi les projets stratégiques du pays et dont le rythme imprégné aux travaux est «très lent», selon les services de la wilaya.

Après avoir écouté un exposé sur la situation actuelle des travaux d’aménagement et de réalisation des VRD (voirie et réseau divers),
M. Belaribi a instruit les responsables locaux du secteur de l’habitat à assurer le suivi des chantiers et respecter la qualité des travaux de réalisation des logements et équipements publics.

Ainsi, au titre de sa visite de travail et d’inspection à la wilaya, le ministre a procédé à la pose de la première pierre d’un projet de 2.400 logements publics locatifs (LPL) au niveau du quartier Bamendil (périphérie d’Ouargla). Il a indiqué à cette occasion, que la wilaya d’Ouargla a bénéficié pour la première fois depuis l’indépendance d’un quota de logements similaires, précisant que son département ministériel s’attelle à garantir le suivi des travaux de construction, la qualité de la réalisation et la livraison du projet.

A noter que le projet de la ville nouvelle de Hassi Messaoud se compose de quatre quartiers résidentiels totalisant plus de 20.500 logements, dont 10.299 logements collectifs, 3.658 semi-collectifs, 3.854 individuels et 2.773 mixtes pour une population de 90.000 habitants. La ville englobe également des pôles d’emploi et d’activités diverses, avec des projections de 40.000 postes de travail, 18% d’activités logistiques et 56% d’activités industrielles.
Afin de lutter contre les aléas désertiques et les risques d’ensablement, la ville est ceinturée d’une bande verte longue de 6 kilomètres, et d’une largeur de 500 mètres. Cette bande est conçue pour protéger la ville des vents chauds et minimiser les risques d’ensablement. Établie sur une superficie de 7.000 ha, le projet vise la création d’un nouveau centre urbain de développement dans le Sud-Est de l’Algérie pour accueillir la population de la ville existante, dans une zone soumise à des risques géologiques et environnementaux résultant de la forte exploration pétrolière. Manel Z