Inauguration de l’Exposition du patrimoine culturel immatériel africain

Palais de la Culture Moufdi-Zakaria

L’Exposition du patrimoine culturel immatériel africain a été inaugurée, mardi au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria à Alger, à l’occasion du lancement officiel des festivités du Mois du patrimoine (18 avril-18 mai).
Cette exposition, inaugurée par la ministre de la Culture et des Arts, Souraya Mouloudji, en marge du lancement officiel des festivités du Mois du patrimoine, est organisée par le Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique (CRESPIAf), présidé par Slimane Hachi.
L’exposition présente des éléments du patrimoine culturel de 27 pays africains classés sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité de l’UNESCO, selon les précisions sur place.
Concernant le patrimoine immatériel algérien, il est représenté par tous les éléments classés par l’UNESCO, dont l’Ahellil du Gourara (genre poétique et musical emblématique des Zénètes du Gourara inscrit en 2008), la Chedda de Tlemcen (costume nuptial de la mariée inscrit en 2012), l’Imzad (dossier international inscrit en 2013 au nom de l’Algérie, du Mali et du Niger), Rakb Sidi Cheikh (2013), le Festival Sebeïba à Djanet (2014), le Sbuâ de Timimoun (2015), les mesureurs d’eau (kiyaline el-ma/2018), le couscous (dossier commun/2020) et le Raï (2022).
L’exposition met également en lumière la Rumba congolaise (2021), la Morna du Cap-Vert (2009) et le Moutya des Seychelles (danse de la résistance à la servitude et à l’injustice sociale endurée par les anciens esclaves).
Parmi les éléments du patrimoine exposés figure aussi «le patrimoine oral Gélédé» inscrit en commun entre le Bénin, le Togo et le Nigéria en 2008 et des espaces culturels du Mali, du Nigéria et de la Guinée ainsi que des danses de différents pays comme le Kenya et le Zimbabwe.
Plusieurs pratiques liées à la musique et à la fabrication des instruments de musique ont été présentées à cette occasion comme le Balafon (Burkina Faso), les pygmées Aka (Afrique centrale) et autres genres musicaux de l’Ouganda, l’Ethiopie et le Mozambique.
L’exposition qui durera trois jours propose également un voyage dans le patrimoine immatériel africain dans différents domaines à la découverte des traditions, des pratiques sociales, des rituels, des fêtes, des évènements et du savoir-faire en Afrique.
R.C.