Un match à oublier, et vite…

Après la défaite du CRB face au Mamelodi Sundowns

,Au Stade Nelson-Mandela de Baraki, face au club sud-africain de Mamelodi Sundowns (1-4), dans un match comptant pour les quarts de finale «aller» de la Ligue des champions d’Afrique, le CR Belouizdad s’est fait piégé sportivement par son adversaire du jour.

«Pourvu que cela n’aille pas plus loin que les 4 buts». Le Chabab est tombé du haut d’une échelle, on le savait que notre équipe ne pouvait «équilibrer avec un lion du football». Ainsi s’exprimait un admirateur du champion du football national de Ligue 1. Une réaction qui en dit long, à laquelle les supporters s’y attendaient un peu.
Que s’est-il passé au stade Nelson-Mandela ce samedi ? Le CRB était complètement déconnecté, hors-champ, absent, ne réagissant pas aux attaques, brouillant, ne savait plus comment freiner la machine sud-africaine, qui labourait le terrain de bout en bout.

Une défaite qui fait mal
5’ de jeu, un but, un coup de tonnerre qui annonce un orage de buts. Pire encore, le consultant de l’ENTV déclarait, à la fin du match, «non seulement le score est très brûlant mais les propos tenus lors de sa conférence de presse après le match de l’entraîneur Kouki n’étaient pas ceux attendus, du moins ceux qui expliqueraient ce qui s’est réellement passé sur le terrain. Il préfère relater son parcours que de justifier les causes de la débâcle». Un autre consultant de la télévision nationale déclarait «pour moi, disait-il, cet entraîneur s’est encore piégé. Pour moi, il est responsable…»
Pour Kouici qui donnait avant le coup d’envoi, le CRB favori par un score de 1-0, il s’est retrouvé, au terme de la rencontre, abattu, ne comprenant plus rien, «un CRB qui s’est fait balader durant les 90’ alors que le score aurait pu être plus lourd, c’est quelque chose à laquelle aucun de nous ne s’y attendait».
L’entraîneur tunisien Nabil El Kouki a tout dit sans convaincre. Il a tenté de trouver les mots et les qualificatifs qui puissent rassurer son monde afin de calmer les esprits des supporters, mais il n’a pas réussi, lui-même ne trouvant pas les formules exactes. «On a joué avec des absents, ce n’est certes pas l’excuse, il est vrai que nous avons commis des fautes notamment au niveau des placements». Puis, il enchaînera en disant que «l’équipe n’était pas en forme. Elle n’était pas dans son jour». Enfin, il lâchera la formule habituelle «nous présentons nos excuses aux supporters, on avait en face une équipe plus forte… Nous allons travailler plus, nous essayerons de corriger l’image froissée que nous avons donnée aujourd’hui lors du match retour. Ce sera certes très difficile, mais nous nous efforcerons d’améliorer notre image». Embrouillé dans ses stratégies, dans ses justificatifs, il espère remonter cette pente de quatre buts et rentrer avec une qualification.
Résumé de H. Hichem