CAN-2023 (U17) Algérie (J-5) : Les «Verts» en regroupement au CTN de Sidi Moussa

L’équipe algérienne de football des moins de 17 ans sont entrés ce lundi dans le vif du sujet, à l’occasion de l’ultime regroupement au Centre technique national de Sidi Moussa, en vue de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations 2023 prévue en Algérie du 29 avril au 19 mai. Après plusieurs mois de stages de préparation, les joueurs du sélectionneur Arezki Remmane amorcent les choses sérieuses avec ce dernier regroupement, en présence de 26 joueurs, dont neuf évoluant à l’étranger. Les deux derniers matches amicaux disputés face au Burkina Faso, qui se sont soldés par une victoire (1-0) et un nul (1-1), ont permis au coach national d’avoir une idée sur le potentiel de ses joueurs, et de là dégager le onze de départ qui débutera samedi face à la Somalie au stade Nelson-Mandela de Baraki (20h), en ouverture du tournoi continental. Les coéquipiers du gardien de but Hamadi Tarek (Paradou AC) devront disputer un dernier match amical contre un club local, une manière de peaufiner les automatismes. Au cours d’une conférence de presse tenue au CTN de Sidi Moussa, le sélectionneur national a indiqué avoir rejeté une proposition du Nigeria pour disputer un match amical par peur de blessures. Lors de la CAN-U17 de 2023, les Algériens évolueront dans le groupe A, domicilié au stade Nelson-Mandela de Baraki, en compagnie de la Somalie, du Sénégal, et du Congo.
Le groupe B, domicilié au stade Chahid-Hamlaoui de Constantine, est composé du Nigeria, du Maroc, de l’Afrique du Sud, et de la Zambie, alors que le groupe C, dont les matches se joueront au stade du 19-Mai-1956 d’Annaba, comprend le Cameroun (tenant du titre), le Mali, le Burkina Faso et le Sud-Soudan. Les quatre premiers du tournoi représenteront l’Afrique au Mondial des U17 qui devait se jouer au Pérou du 10 novembre au 2 décembre prochains, avant que la Fédération internationale (Fifa) ne décide de retirer l’organisation à ce pays en raison du retard pris dans la réalisation des infrastructures sportives, dont les stades de football. La FIFA n’a pas encore désigné le pays hôte qui remplacera le Pérou.