Ahmed Attaf à Bamako

Algérie-Mali

En visite de travail à Bamako, où il est arrivé mardi soir, en sa qualité d’envoyé spécial du Président Abdelmadjid Tebboune, et dans le cadre du renforcement des relations bilatérales et du soutien à la paix et à la stabilité dans ce pays frère et voisin, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a été reçu, hier mercredi, par le président du Conseil national malien de transition (CNT), le colonel Malick Diaw. Selon un communiqué du ministère, les entretiens qui se sont déroulés en présence de députés maliens membres du CNT, ont porté sur les relations bilatérales et les perspectives de leur renforcement, «en vue de contribuer, en tant que levier important dans la prospection et la concrétisation des perspectives prometteuses pour les relations algéro-maliennes».

La même source indique que les deux parties ont également abordé «le rôle du CNT dans la concrétisation des échéances nationales maliennes en lien avec la gestion de la phase de transition actuelle, outre les développements relatifs à la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger, la situation qui prévaut au plan régional, ainsi que le rôle du Comité d’Etat-major opérationnel conjoint (CEMOC) dans la lutte contre les menaces liées à la propagation des deux fléaux du terrorisme et du crime organisé dans la région». Auparavant, à son arrivée, Ahmed Attaf a eu des entretiens bilatéraux avec son homologue malien, Abdoulaye Diop, en présence du ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants et du ministre de la Réconciliation nationale chargé de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger.

Mardi, à Nouakchott, dans un entretien à l’Agence mauritanienne d’information (AMI), au terme de l’audience que lui a accordée le Président mauritanien, Ahmed Attaf a fait savoir que «les importantes questions qui intéressent nos deux pays ont été abordées, dans le sillage de la situation délicate et sensible que vit la région arabe, en particulier la situation en Palestine et au Soudan, ainsi que la situation internationale marquée par les mutations rapides et les multiples menaces», a-t-il souligné, ajoutant que «ces questions et d’autres exigent une plus grande coordination bilatérale, compte tenu des défis qui s’imposent». Il a expliqué que le choix de Nouakchott comme première capitale qu’il visite depuis sa nomination à la tête de la diplomatie algérienne, constitue la preuve de la solidité des relations entre l’Algérie et la Mauritanie et témoigne de la forte volonté du Président Tebboune, de hisser ces relations «aux plus hauts niveaux».
L. A.