Abdelmadjid Tebboune fustige l’acharnement de certaines ONG qui ne cessent de critiquer l’Algérie

Journée internationale de la liberté de la presse

Rédaction LNR

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a fustigé, mercredi dernier, l’acharnement de certaines organisations non-gouvernementales (ONG) qui ne cessent de critiquer l’Algérie et de la classer parmi les pays ne respectant pas les libertés.
«Certaines ONG, à l’instar de ‘’Reporters sans frontières (RSF)’’, publient des classements au gré de leurs dirigeants», a-t-il indiqué, affirmant que le seul classement à prendre en compte est celui de l’ONU et de ses institutions.
S’exprimant lors de sa rencontre périodique avec les représentants des médias nationaux, en marge de la cérémonie qu’il a présidée mercredi à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal (Alger), le chef de l’Etat a fait savoir qu’il s’agit d’allégations non fondées. Assurant que l’Algérie croit en ses enfants. «La diversité des titres de presse disponibles en Algérie est comparable à celle qu’on retrouve dans les pays développés», a fait remarquer Abdelmadjid Tebboune.
Durant cette rencontre qui sera diffusée ultérieurement, le chef de l’Etat a, à l’occasion, affirmé sa disposition à mettre tous les moyens à la disposition des titres de presse nationaux sans exception. Conviant la corporation à se prendre en charge et à s’organiser pour se doter d’un syndicat fort et d’un Conseil d’éthique et de déontologie. Relevant, au passage, l’importance de faire preuve d’un haut sens de patriotisme dans la rédaction des articles et des critiques, qui doivent, a-t-il indiqué encore, servir l’intérêt national.
Mercredi dernier, le président de la République, a présidé au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal (Alger), la cérémonie de célébration de la journée mondiale de la Liberté de la presse (3 mai). Etaient présents, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Ibrahim Boughali, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj, le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le Général d’Armée Saïd Chanegriha, des membres du Gouvernement, de hauts cadres de l’Etat, des responsables d’établissements médiatiques, des journalistes, des membres du secteur de la communication et les représentants de la presse étrangère accrédités en Algérie.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a salué les différentes réformes en cours dans le secteur de la communication et les efforts consentis par l’Etat pour promouvoir le secteur, et, réaffirmé le soutien de l’Algérie aux luttes de tous les journalistes libres et de tous ceux épris de liberté dans le monde.
Rabah M.