Le fer de lance d’Ali Aoun s’attaque au complexe d’El Hadjar

Après la remise sur pieds de la production pharmaceutique

«L’Etat algérien préserve ses acquis», «le complexe Sider El Hadjar représente l’un des symboles de l’industrie lourde algérienne», «le temps est venu pour que la maîtrise des nouvelles technologies de la sidérurgie et le changement des modes de gestion prennent leurs places», «la conjugaison des efforts des cadres, des travailleurs et du partenaire social pour développer les performances du complexe est plus que jamais devenue une responsabilité pour tous», a déclaré avant-hier le ministre de l’Industrie, Ali Aoun lors d’une visite au complexe Sider El Hadjar d’Annaba.En compagnie du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, était avant-hier en visite à l’Est du pays, plus précisément dans la wilaya d’Annaba, là où il s’est rendu au complexe Sider d’El Hadjar pour la première fois en tant que ministre de l’Industrie, voire presque deux mois après sa nomination à la tête dudit seteur à la faveur d’un remaniement ministériel décidé par le chef de l’Etat. Ici, le ministre de l’Industrie Ali Aoun, était en mission très particulière, lui qui a déjà fait ses preuves à la tête du secteur de la Production pharmaceutique, en remettant sur pieds un département ministériel important sur le plan économique et sanitaire.
Désormais, Ali Aoun à pour mission de relancer l’un des symboles de l’industrie lourde algérienne, le complexe d’El Hadjar et, par la même occasion, de développer l’ensemble du secteur et le porter vers le progrès.
Lors de sa tournée d’avant-hier dans la wilaya d’Annaba, Ali Aoun s’est rendu dans plusieurs points relevant de son secteur, notamment au complexe d’El Hadjar mais, également, dans la zone industrielle de Berrahal, au complexe Ferrovial, à l’usine Cital et, enfin, à l’Agence régionale de la Caisse nationale des congés payés et du chômage-intempéries sise à El Bouni.
Au chevet du complexe d’El Hadjar, et devant le ministre du Travail, le ministre de l’Industrie, s’est adressé aux cadres, travailleurs et aux partenaires sociaux, les exhortant sur la nécessité de maîtriser les nouvelles technologies de la sidérurgie et de changer les modes de gestion. Contrairement au jeune complexe sidérurgique de Bellara à El Milia (Jijel), où la cadence de la production de fer ne cesse de s’accroître chaque année, le complexe Sider El Hadjar d’Annaba vit une autre situation, il était confronté à des crises multiples qui ont lourdement affecté pendant des décennies sa grande capacité productive, voire l’avenir du fleuron de l’industrie nationale. Dans son intervention à la salle des conférences du complexe sidérurgique à l’occasion de l’exposé fait sur cette usine et ses perspectives, le ministre a souligné que l’Etat algérien «préserve ses acquis», rappelant que le complexe Sider El Hadjar «représente un des symboles de l’industrie lourde d’où l’accompagnement qui lui est assuré par les pouvoirs publics en vue de lui permettre d’atteindre les objectifs économiques tracés dans le domaine de l’industrie sidérurgique», rassure-t-il devant les présents. Appelant l’ensemble des cadres, des travailleurs et des partenaires sociaux à la combinaison des efforts pour développer les performances du complexe d’El Hadjar, Ali Aoun s’est montré très déterminé à remettre le complexe d’El Hadjar sur de bons rails ave l’appui et l’unification de tout le monde. Poursuivant son périple d’Annaba, le ministre de l’Industrie et en compagnie du ministre du Travail, s’est rendu à la zone industrielle de Berrahal qui a bénéficié d’une opération d’extension portant sa superficie à 367 hectares, où Ali Aoun a insisté sur l’extension du foncier industriel selon une approche économique visant à y domicilier des projets à valeur économique et la mise en place les conditions propices aux porteurs de projets d’investissement. Visitant le complexe Ferrovial de fabrication de matériels et équipements Ferroviaires d’El Bouni, le ministre Aoun a invité ses cadres à se diriger vers la production d’équipements pour les entreprises afin d’étoffer le cahier de charges de l’entreprise, assurer son positionnement sur le marché et la transformer en partenaire pour les divers secteurs. Enfin, le déplacement d’Ali Aoun à Annaba a été clôturé par sa visite à El Bouni, où il s’est rendu à l’usine Cital de maintenance des rames de tramways, une occasion pour le ministre d’effectuer une visite d’inspection à l’agence régionale de la Caisse nationale des congés payés et du chômage-intempéries.
Sofiane Abi