L’Algérie œuvre à suivre les meilleures pratiques de gestion

Etablissements pénitentiaires

Le directeur général de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion, Saïd Zreb a affirmé que l’Algérie œuvrait constamment à suivre les meilleures pratiques internationales en matière de gestion des établissements pénitentiaires, et de prise en charge des détenus et leur réinsertion.
En effet, M. Zreb a pris part mardi dernier à un colloque international sur le développement du système pénitentiaire en Algérie, organisé par le ministère de la Justice en collaboration avec la Fondation allemande pour la coopération juridique internationale (IRZ).
S’exprimant à l’occasion, le ministre a affirmé que le partenariat avec la IRZ «s’inscrivait dans le cadre de la politique adoptée par le pays pour adapter l’expérience algérienne aux meilleures pratiques internationales en matière de gestion des établissements pénitentiaires, et de prise en charge des détenus, notamment dans le volet ayant trait au respect des droits de l’Homme».
Cette coopération, poursuit le même responsable, a permis de développer le système carcéral grâce à l’instauration de nouvelles méthodes de gestion des établissements pénitentiaires, la prise en charge des détenus, et l’implication de la société civile dans la politique de réinsertion sociale de cette catégorie.
Ce partenariat représente selon lui, «une véritable opportunité pour développer les compétences du personnel pénitentiaire, et partager l’expérience algérienne en la matière».
Le DG de l’Administration pénitentiaire a mis en exergue, en outre, le rôle de la société civile à travers l’accompagnement de la politique de l’Etat visant à préparer les détenus à la vie sociale et professionnelle après achèvement de la peine, et ce, grâce à de nombreuses mesures prises en la matière, à l’instar des formations professionnelles, et la possibilité de passer les examens du BEM et du Baccalauréat, des facteurs clés qui facilitent, a-t-il dit, leur préparation à la vie professionnelle et à diminuer le phénomène de récidive.
Il a indiqué que l’ouverture des établissements pénitentiaires aux organisations et aux acteurs de la société civile avait grandement contribué au développement de la politique de l’Etat en matière de prise en charge des détenus notamment dans le volet des droits de l’Homme.
Pour sa part, le président du bureau d’Afrique à la Fondation allemande pour la coopération juridique internationale, M. Mohamed Montasser Abidi, a qualifié l’expérience de l’Algérie en matière de gestion des établissements pénitentiaires de pionnière à tous les niveaux grâce aux réformes initiées en vue de promouvoir la prise en charge des détenus conformément aux standards internationaux.
Il a affirmé que l’expérience de l’Algérie, qui «a adopté depuis des années une nouvelle démarche basée sur la réintégration des détenus pour prévenir le phénomène de récidive», peut devenir un modèle à suivre pour les pays frères et africains.
Pour rappel, la direction générale de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion a signé, début de mois de mars passé, une convention de coopération et de partenariat avec l’Organe national de protection et de promotion de l’enfance (Onppe) pour renforcer l’accompagnement psycho-éducatif des mineurs délinquants. Cette convention vise à améliorer leurs aptitudes par la poursuite des programmes nationaux d’enseignement, ainsi que de leur permettre de bénéficier de la formation professionnelle dans des spécialités adaptées à leurs aptitudes intellectuelles et physiques.
Manel Z.