Démocratie Le peuple triomphera-t-il ? (I)

Il parait que le vent de la démocratie inspiré par les Algériens, cette fois-ci, est inversé par la force intrinsèque du système politique aux rhizomes déracinables acquis au profit d’une poignée de personnes qui se recycle éternellement, dans un laboratoire politico-électoral.
Donc, la souveraineté populaire est remise, aux échéances axées à l’intelligence des générations futures. Nonobstant, l’actualité nationale animée par le génie populaire en voulant restituer ses droits légitimes inhérents à la gestion efficace du pays se présente en exécrable posture.

Le topo politique actuel se dessine en recyclage. Car, durant vingt ans de rêne du Président Bouteflika et ses acolytes, les prémices de l’espoir suscité en avril 1999 a tourné en gâchis avec ses lots de barricade du champs politique par le bourrage des élections successives, lois liberticides quant à la liberté d’expression, d’association et d’opinion, sans omettre l’humiliation, intimidation et despotisme envers le peuple. L’ordre du clan qui spolie des richesses du pays est discernable. Pour illustration, l’avortement de la constitution en 2008 en ouvrant le mandat présidentiel à ciel ouvert constitue un préjudice flagrant à l’esprit démocratique issu des révoltes populaires sanguinaires en octobre 1988. Depuis, la mauvaise gouvernance pose ses estampilles sans limites. En parallèle, le peuple encaisse des coups successifs impardonnables. Donc, l’Algérie perd constamment des rendez-vous historiques pour y accéder au rang de l’exercice démocratique.
Personne n’avait une moindre certitude que Bouteflika, le président de la République fixé au trône depuis avril 1999 quittera son poste en ces subits historico-politiques. Certes, durant son serre-joint, l’Algérie a vécu une ionosphère dictatoriale répressive à tous les niveaux de la gouvernance. En contrecoup, en dépit des mouvements populaires qui se manifestaient dans les quatre coins de l’Algérie profonde, la réaction des gouvernants était de réprimer dans l’œuf toutes contestations enregistrées. A titre illustratif, les printemps noir du 2001 en Kabylie qui a engendré un assassinat de 127 jeunes kabyles et les évènements à Aïn Salah contre le gaz de schiste sont des exemples édifiants d’un pouvoir politique despotique. Il y a seulement une poignée de personnes constituant une oligarchie qui se balade librement en bénéficiant de l’excessive cagnotte, une somme de la rente pétrolière. Pour cela, la loi du peuple, jadis, par la jeunesse exaspérée forcée à l’exil clandestin via la mer ou objet de suicide, répondait déjà, dans les stades lors des matchs du foot en scandant des slogans anti-pouvoir, je me rappelle lors du match JSK-CRB , à leur sortie du stade, des jeunes algérois, scandés forts et haut : «Bouteflika, y a marocain, y a pas le 5e mandat», «Merci ya elzair laaziza, tarmina felbhar, wataalamena zatla». Personnellement, j’avais des larmes aux yeux ! Je me disais, comment ces jeunes à fleur de l’âge sont despérées à un point d’apogée ? Pour moi, je considérais que cette ambiance d’origine sportive est coincée entre l’optimisme excessif et un pessimisme décontracté. Une multitude de questions réfléchies taraudent mon esprit osseux. Peut-on réellement inverser un pouvoir militaro-politique forcené et aveugle vers une formule de la bonne gouvernance au service de ses jeunes ? Alors les familles algériennes, notamment les pères sont complètement désemparés. Car, la situation de l’Algérie se dégrade de plus en plus dans tous les domaines illustrée par l’exaspération de la crise économique, financière causé par le politique en place qui a pris en otage l’avenir des générations.

20 ans de rêne sans concurrence, un pouvoir dominateur !
Hormis le clan présidentiel qui s’affaire en toute impunité dans les rouages de l’Etat en spoliant les richesses du pays, toutes les voix étaient ridiculisées, réduites à néant. L’intimidation, l’emprisonnement, le cloisonnement du champ politique, harcèlement de la liberté d’expression et d’association et d’opinion ainsi que la machine répressive sur tout mouvement de contestation instruisant la liberté et démocratie.
En mettant en avant les raisons sécuritaires et le chaos dont les pays voisins sont plongés, le clan présidentiel croit réussir faire crainte à la population. Ceci se traduit par , ensuite des provocations , outre l’absence du président, lui-même , sur la scène nationale et internationale depuis 2013 suite à sa maladie affligeante au point d’aucune communication directe avec le peuple n’est exercé, donc, la gouvernance s’effectue par voie de correspondances et messages lus par des conseillers, lancées à la veille d’une élection présidentielle prévue le 18 avril 2019 orné par le regroupement tenu à la coupole que la direction de sa compagne présidée par sellal rappelé pour cette sale besogne en présence de ses acolytes politiques exhibe un portrait en plein écran télévisuel en signe d’annonce de se porter candidat en prévision de l’élection présidentiel en briguant un 5e mandat successif. Une campagne lancée à tambours battants. Aussi, en pleine campagne électorale et opération de collecte de signatures au profit des candidats, l’administration étant acquise au président, des évènements se sont produits à Khenchela lorsqu’un P/APC refuse l’accès à Rachid Nekaz d’accéder à la mairie pour signature des formulaires exigés pour la procédure. Respire la hogra et sur le choc, ses partisans réagissent en scandant des slogans anti-pouvoir, comme ils ont dépouillé le portrait du président Bouteflika accroché à l’extérieur de cette bâtisse publique.
L’empilement de ce sentiment de marginalisation étant national, accentué par le phénomène disproportionné de Harraga des jeunes engendrant un deuil chez de nombreuses familles algériennes, la réaction ne tarde à venir d’une région à caractère politico-historique, à savoir, Kherrata, comme en 8 Mai 1945, cette fois-ci, cette région acquise aux idéaux démocratiques se manifeste, un détonateur pour l’opinion nationale et internationale, par milliers de personnes dans la rue en cette date d’espérance le 16 février 2019 contre le 5e mandat au profit de M. le Président Bouteflika. La manifestation était pacifique sans heurtes avec les services de l’ordre. Cette intelligence a donné une résonnance avec satisfaction sur tout le territoire national. Puisque le vendredi 22 février 2019, les Algériens, toutes catégories confondues, sortent dans la rue , à Alger, interdite aux manifestations depuis 2001, comme dans toutes les wilayas sans distinction. Des manifestions pacifiques sans aucune réaction répressive, comme de coutumes, de la part du pouvoir politique en place en s’instruisant son appareil policier. Le mot d’ordre des manifestants était clair : «Non au 5e mandat pour M. Bouteflika».
En poursuivant leur périple de manifestation pratiquement chaque jour, comme rassemblements et marches pacifiques chaque Vendredi. Les rangs des manifestants s’étendent davantage avec le prolongement des corporations professionnelles avec démonstrations en groupes dans la Rue à Alger et ailleurs partout dans l’Algérie profonde. Des juges astreints au droit de réserve et interdit de grève, constitue un exemple édifiant du râle bol de la justice du téléphone et injustice de la nuit, des avocats, des journalistes, des étudiants, des organisations de masse tous azimuts, ont exprimés leur refus catégorique, non seulement contre le 5 eme mandat au profit du Bouteflika, mais pour le départ du pouvoir politique illégal en place. L’étau se resserre sur les institutions officielles. De ce fait, les Algériens, assistent au scénario des communiqués successifs de l’ANP et la Présidence. Les médias sont animés en débat contradictoire mais aucune piste politique salvatrice n’est envisagée. Des réunions des officiels politiques et militaires se multiplient en crescendo. En fin de journées, les communiqués se lisent en médias audiovisuels interposés. Le sort des institutions se complique, plutôt se précise, au fil du temps. Si la présidence s’étourdit dans ses communiqués en avançant une panoplie de projets politiques tardifs en suppliant un temps de prolongation d’une année et que les Algériens, aux cadences cycliques de manifestation, répondent avec un rejet collectif, la classe politique représentée par les partis d’ opposition multiple ses réunions cycliques en dénonçant tout acte en prévenance du pouvoir politique en accusant le frère du Président de prendre en otage le président Bouteflika et usurpation de sa fonction officielle. Devant la publication des communiqués dépouillés interposés avec leur lot d’appropriation de fonctions, outre les communiqués de la présidence, celui du Toufik et également celui de Zeroual ; à son tour ; l’ANP réagit, au rythme de discours successifs, de soutenir solennellement le Hirak populaire. Dans son discours, le vice-ministre de la Défense nationale et chef d’Etat major suggère l’application de l’article 102 de la constitution stipulant la déclaration de la vacance du poste du président et son incapacité à exercer ses responsabilités. En réaction, la classe politique composée de partis politiques, personnalités nationales et le Hirak d’une part, et la partie silencieuse composée de l’alliance présidence encastrée voire devenue amorphe et aphasie suite aux révoltes, l’armée pointe du doigt l’obligation de l’application de l’article 102 dans «l’immédiat», le lendemain, le 3 avril 2019, Bouteflika se présente devant le conseil constitutionnel pour déposer sa lettre de démission . Quelle joie pour les Algériens ! Toute l’Algérie, hommes, femmes, enfants et handicapés a accueilli la nouvelle comme un ouf et/ou soulagement d’une situation politique infructueuse. Le conseil constitutionnel se réunie le lendemain proclame la vacance du poste du Président de la République et informe les deux chambres parlementaires comme procédure de forme que ces dernières se réunissent, à leur tour, pour déclarer aussi la vacance du poste du Président de la République conformément aux dispositions de l’article n°102 de la constitution. De ce fait, le Président du Sénat devient Chef d’Etat durant 90 jours ayant pour mission d’organiser l’élection présidentiel. Néanmoins, la lecture juridique de cet article est mal interprétée car, son application est dicté dans les circonstances régulières alors que cette fois-ci, le peuple sort en manifestation, donc il est caduc. La conjoncture renvoit à l’application de l’article 07 et 08 de la constitution. A présent, les acquis du Hirak sont en standby. Cependant, les Algériens continuent de contester tous les symboles du pouvoir politique sous le rene du Bouteflika. Ils exigent le départ du pouvoir politique en place «Trahlou ga3», dégagez tous ! Les personnes au pouvoir ayant le nom commençant par la lettre «B» doivent partir sans conditions, la solution existe, ajoute les manifestants ; dans les articles 07 et 08 de ladite constitution, stipulant que le peuple est source du pouvoir et la souveraineté nationale est exercé par le peuple. Egalement, la Revue El Djeich a titrée son éditorial en parution du mois d’avril 2019 que l’armée et le peuple font une seule voie. La voix du peuple est l’unique solution et référence !
Comme cette procédure de déclaration de la vacance du poste du Président de la République est déclaré ce jour le 9 avril 2019 par les deux chambres parlementaires réunies, sous la présidence du membre le plus agé, à savoir M. Salah Goudjil. M. BenSalah devient, par la force de la loi fondamentale, voire la constitution, le chef de l’Etat. Aussitôt proclamé, d’ores et déjà, les Algériens, notamment la région de Kabylie, rebelle au pouvoir central et contestatrice depuis la nuit des temps, à Annaba comme à Constantine et les étudiants à Alger sont déjà dans la rue, comme slogan scandé : « Bensalah , dégage ! » Les 3 «B», dégage. La réaction du pouvoir est la répression des manifestants à Alger par l’utilisation des appliques de lacrymogènes et jets d’eau chaude.
La situation se corse davantage. S’agit-il d’une forme de provocation à l’adresse des Manifestants ? s’agit-il d’un message à l’ANP ? Les prochains jours ou heures nous révèlent les perspectives. Les partis d’opposition contestent donc la décision de maintenir Bensalah aux commandes de la transitons électrode ! La raison, c’est que le système veut se recycler en dévorant certains tètes comme sacrifices. Le laboratoire électoral associé avec sa machine exécutive installée récemment sous M. Bédoui continue de fonctionner sous les mêmes ordres anciens de bourrage des élections ayant été contestées depuis l’indépendance puisque les Algériens perdent la confiance dans l’isoloir. En somme, les manifestants et l’opposition enregistrent une énième déception. Bensalah, aussitôt, intronisé, convoque le corps électoral et annonce la mise en place d’une commission d’organisation des élections présidentielles prévues le 4 juillet 2019, après avoir été reportée par Bouteflika le 11 mars 2019 alors que les dossiers de candidats étaient déposés au niveau du conseil constitutionnel chez Taïb Belaiz.
A suivre…
Hama Nadir. DPGS en Management des Projets.

 

 

 

Une entorse institutionnelle de plus que personne n’en parle !
Maintenait, que le jeu de cartes est servi , il en reste aux Algériens, certes, déterminés à poursuivre la manifestation dans la rue en exigeant le départ du système politique en place, mais aussi, en dépit des aléas bureaucratiques et éventuelle fraude coutumière; de participer massivement aux urnes par la sanction du système.
De la sacralisation du pouvoir politique au retour à la souveraineté du peuple
Comme l’Algérie perd successivement ces rendez-vous , à travers l’histoire, avec le maillage démocratique , déjà en 1962 , les hommes révolutionnaires se sont pas entendus sur la nature du régime et les documents de base de l’Etat algérien , en 1963 , le front des forces socialistes conteste le pouvoir mis en place et fronde, en 1965, un coup d’Etat est perpétué contre le Président Benbella contesté pour ses positions politiques internes et externes , lui succède Boumediène qui gouverne avec un conseil révolutionnaire . Puis, en 1980; entre Mohamed salah yahaoui qui était cordinateur du FLN et Chadli promu à l’instant en qualité du coordinateur de l’armée remplace Boumediène sur un consentement militaire , est confrontée aux évènements de la Kabylie « le printemps noir 1980 » ayant engendré des assassinats et arrestation aux nombreux militants des droits de l’homme et la violation de l’intégrité de l’université de Hasnaou à Tizi ouzou, suite au refus du pouvoir de tenir une conférence de Mr Mouloud Mameri, un anthropologue et linguiste de renom . En 1991, avec l’ouverture démocratique suite à la constitution de 1989; les islamistes sous l’obédience du fis désous par la suite, ont triomphé aux élections législatives avec la majorité écrasante. Le pouvoir en place décide d’annuler les élections . l’Algérie a vécu, depuis durant une dizaine d’années sous les feux et confrontation sous forme de guerre civile comme témoignent les observateurs avertis. Depuis 1995; l’Algérie revient à la légitimité électorale avec Mr Zeroual comme Président de la République après avoir brigué une année comme chef d’Etat , ce dernier, mis en place un édifice institutionnel politique d’Etat moderne et écourte son séjour présidentiel au profit des élections présidentielles avec une compagne de haut niveau avec lesquels Mr Bouteflika , arrive , après son exil volontaire aux pays du Golf , malgré le retrait à la veille des élections de 06 candidats , Mr Bouteflika déclaré Président , semble –t-il avec la bénédiction de l’armée selon la sentence des personnels politiques algériens . Après un rêne de 20 ans , Bouteflika commet l’erreur d’annuler l’élection présidentiel du 18 avril 2019 avec le sentiment de prolonger son mandat d’une année. Sous la contrainte des manifestants à travers le territoire national, ce dernier renonce et démission le 03/04/2019. Les voix s’élèvent pour l’application des dispositions constitutionnelles alors ce document fondamental est verrouillé car l’appareil étatique est géré par une secte ou clan in détachable constituant un système politique renouvelable en fonction des ancrages situationnels chapeautés par des tètes de façade en adéquation. Parat-t-il, aucun changement ne peut être opéré en dehors du système , même à l’époque de l’anecdote « tab djnana ». Qui croit ?
Ce pouvoir politique qui a régné vingt ans durant , certes synchronise des réalisations mais sont en déphasage avec les aspirations du peuple. Le budget investi augure , selon des spécialistes, un environnement meilleur, mais pas l’austérité et pénurie. De nombreuses défaillances sont relevées au niveau des secteurs d’activités tels que l’éducation nationale, non seulement illustré par les cycles de grève, mais aussi des réformes interminables; la santé qui est malade de sa propre politique décorée par la réapparition des maladies moyenâgeuses; le sport qui offre des scènes de violences condamnables et un mauvais niveau de sportivité des joueurs du championnat car l’équipe nationale est constituée des joueurs évoluant à l’étranger ; les routes en déroute …etc.
En matière de gouvernance, cette phase historique est abondamment accumulée par des succursales négatives à tout les niveaux économico-financière et agissements contrairement aux aspirations du peuple comme suit :
-Au plan politique: déjà l’accession du Bouteflika est entachée par le retrait à la veille de l’élection présidentielle avril 1999 de sept candidats pour cause le parti pris du système en place en faveur du Bouteflika.
1-La répression des évènements de Kabylie, suivie d’une tuerie de 127 jeunes à leur tète le jeune Lycéen Guermah Massinissa lors des manifestations en réclamant la reconnaissance de la langue Tamazight. Et celles de Ain salah contre le gaz du Schiste ainsi que l’interdiction des marches à la capitale.
2- La répression des mouvements populaires catégoriels, ceux des médecins tabassés par les forces de l’ordre et ceux des enseignants et des militaires réservistes réclamant leurs droits constitutionnels.
3-La question des disparus durant les années de braise pour cause la machine terroriste meurtrière, reste irrésolue en dépit de l’arrogance du pouvoir d’avoir ancrée une réconciliation nationale.
4- Le déséquilibre dans la répartition des richesses du pays présenté par une grille des salaires en catégories d’une manière arbitraire. La nomination par décret présidentiel à tous les niveaux administratifs et politiques est une pression minée de la dépendance au système politique.
5- La dévaluation de la monnaie nationale engendrant un pouvoir d’achat exorbitant au citoyen.
6- Le lancement de la machine de la planche à billets qui met à genoux et fragilise notre monnaie devant la concurrence financière internationale.
7- les Marchés octroyés aux partenaires étrangers au détriment de l’outil national de production.
8- Le classement de l’Algérie en dernière position dans tous les domaines notamment l’université et recherche scientifique. L’encadrement universitaire fait défaut à tous les niveaux. Les mesures pédagogiques prises par A.Hadjar au sujet de la soutenance des doctorants par l’irrespect des conditions pédagogiques renseignent sur la médiocrité scientifique instaurée par le politique.

9- un investissement orienté qui ne présente aucune relance économique. Aucun secteur d’activité n’est en bonne posture ou répond aux besoins stratégiques ou domestiques des Algériens. un fiasco!
10- La dépendance alimentaire et produits pharmaceutiques de l’étranger. Le paillasson financier accordé ne cesse d’augmenter en crescendo. Pour exemple, les Algériens se trouvent constamment à la recherche d’ un sachet de lait d’une manière régulière .
11- Le blocage des initiatives économiques nationales telles que le projet de Rebrab qui permettra l’ouverture d’une main d’œuvre de 100 000 emplois directs.
12-La souffrance des Algériens en matière de soins. Si les gouvernants prennent une destination étrangère pour se soigner suite à un simple maux de tète , les Algériens attendent des rendez-vous de soins ou d’intervention chirurgicale pour une longue période. Effectuer une radiologie dans un hôpital relève de l’utopie pour un simple citoyen.
13- Le tourisme: la destination Algérie est toujours déconseillée aux standards internationaux du fait d’une négligence et déclassement des infrastructures hôtelières associée à une politique touristique non attractive aux nationaux qu’aux étrangers. Nos voisins attirent mieux en dépit de la beauté pittoresque de notre pays.
14- Le barricade du champ politique par la main mise sur les espaces et réglementation. Les partis politiques et personnalités nationales souffrent des interdictions, intimidations et humiliations.
15-Le contrôle sévère du champ de la liberté d’expression par la censure de la presse écrite et blocage de l’ouverture d’audiovisuel. Des chaines de télévision privée communiquent à partir de l’étranger. 16-La main mise sur le mouvement associatif par la promulgation de la loi n°06-12 relative aux associations. Les agréments sont délivrés au compte-gouttes à la tête du client. Le champ d’action est réduit. 17- Les droits constitutionnels acquis tels que le logement, le travail, l’éducation ; la santé et un environnement sain demeurent inassouvis. Car, les postulants aux logements au titre de l’année 2001 et 2002 sont en expectative à ce jour. L’ouverture des inscriptions au profit des Algériens sans toit reste bloquée depuis 2013. L’administration de l’habitat est illustrée par son caractère inerte et indétermination. La qualité, le cout, et les délais sont toujours contestés par les acquéreurs qui se manifestent inlassablement. 18- L’austérité engagée par la politique du Bouteflika minée par l’appauvrissement des Algériens qui s’accentue davantage forcé par un Snmg misérable des fonctionnaires et des pensions dérisoires accordées aux handicapés. En contrepartie, l’oligarchie se permet de s’enrichir sur le dos du trésor public en sommes faramineuses incalculables. L’accès à la propriété et l’acquisition d’un véhicule en des exemples édifiants de leur politique d’asthénie.
19- Au plan international, au regard de l’incapacité du Bouteflika , la voix de l’Algérie , jadis, de très haute résonnance, est réduite à la présence dans la forme par des représentants . Car, l’Algérie est un acteur mobile sur le plan africain, Méditerranéen et au sein des institutions internationales, n’est un fauteuil occupé seulement. 20- L’accès aux sphères étatiques de gouvernance se fait selon des alliances caractérisées par le népotisme, entourage obscur, favoritisme, clientélisme; privilèges et ventrisme au détriment des compétences nationales formées à coup de milliards sur le dos du contribuable forcées à l’immigration voire la fuite des cerveaux. Leur retour est imminent si cette oligarchie disparait. Enfin, Tel est la thésaurisation d’une gestion opaque du pays à l’ère bouteflikienne . A présent, si la loi du peuple n’aboutira pas cette fois-ci, par son action de manifestation pacifique en ordonnant la délocalisation de cette oligarchie accrochée au trône sans aucune légitimité, l’Algérie, demeurera déclassée devant les standards internationaux démocratiques puisque la répartition des richesses et compte tenu des aspirations du peuple, sont en déconfiture avec le mode de vie exaspéré des Millions d’Algériens. Par destin, excepté la pratique de recyclage en boite noire, la loi biologique résonnera un jour. Et l’Algérie sortira de cette gouvernance de ghettoïsation !
Hama Nadir -DPGS en Management des Projets.