Benchikha gagne et crée le socle des Usmistes
Après la victoire de l’USMA

,Les Young Africans ne vooulaient surtout pas rentrer aux vestiaires avec une élimination ce dimanche, lors de la finale aller de la Coupe de la Confédération qui les avait opposés à l’USMA (1-2).Les gradins bombés de supporters et au cœur des fans des personnalités qui tenaient en toute logique à assister à une équipe décidée à faire valoir ses performances sur ses terres. La déception fut grande, le discours a changé, les Algérois, qui avaient respecté cette équipe, n’ont pas manqué de répondre sagement par un 2-1. Une victoire qui avait mis du temps à se dessiner pour rapprocher les Usmistes du trophée.
Des jours supplémentaires d’émotions pour les Usmistes
Derrière cette victoire, fêtée à Alger et dans les principales villes du pays, il y a des faits qui ont démontré qu’entre les deux équipes, il existe une sportivité qui fait grand bien aux deux nations. «C’est le meilleur qui qui gagne, et nous nous ne pouvons que leur dire Bravo et à Alger pour la confirmation», tels sont les propos d’un membre du staff du club tanzanien à un journal local. La réciprocité s’est déjà manifestée sur le terrain où les deux formations ont offert, voire assuré, un beau spectacle qui démontre que derrière les victoires, il y a aussi la naissance de nouvelles relations sportives qui peuvent ouvrir des perspectives, celles de mettre en place, à court ou long terme, un programme de matches amicaux entre les différentes catégories. L’importance de ces joueurs des différentes catégories sont les plus visibles, ceux censés vouloir faire la différence et intégrer les équipes nationales.
Le regard des médias africains
Pour quelques médias africains, les Algériens partis en mission, «faisaient une très bonne entame, récompensés finalement par l’ouverture du score. Dès la troisième minute, Bousseliou profitait d’un manque de concentration de la défense tanzanienne pour faire briller le gardien Djigui Diarra, auteur d’un arrêt exceptionnel devant l’Algérien». Quelques minutes plus tard, c’est Aymen Mahious qui reprenait au second poteau un coup franc de Benzaza et trouvait les filets de Djigui Diarra (0-1, 32e). Et comme dans le foot il n’existe pas de psychologie, on joue et on déballe ce que l’entraîneur a recommandé.
Les Algériens étaient plus
engagés, ils devront l’être encore le 3 juin
Pour les autres envoyés spéciaux «les locaux avaient commis des petites fautes concédées qui auraient pu faire la différence ou se séparer avec un nul et faire mieux en Algérie». Derrière sa forteresse imprenable, frustrant encore, et toujours des Tanzaniens sans solution, à l’image d’un tir de Mayele détourné en corner par Benbot (69e). Mais, pas pour longtemps. Car sur une passe lobée de Yahya, Fiston Mayele enchaînait un contrôle-reprise frappe croisée au premier poteau et remettait les compteurs à égalité (1-1, 82e). Pour autant, la joie ne sera pas que de courte durée pour les Tanzaniens, puisque deux minutes plus tard, Bousseliou s’amusait dans la défense et offrait un caviar à Islam Merili qui ajustait Djigui Diarra (1-2, 84e).
«Yanga s’incline donc à domicile pour la première fois depuis 43 matches et est condamné à renverser la vapeur le 3 juin prochain au stade 5-Juillet-1962 d’Alger, lors de la manche retour».
H. Hichem