Un aéroport cloué au sol
Tiaret

L’une des importantes infrastructures est actuellement clouée au sol, non homologuée, à cause de simples réserves au nombre trois : le scanner, l’éclairage et les caméras de surveillance, a-t-on appris ce samedi par les propres mots de son directeur devant une délégation locale lors de sa visite sur les lieux. Loin des regards et les promesses non tenues à ce jour, et pour rappel depuis l’ère de Brahim Merad, a réussi de décoller cinq vols vers les Lieux saints en 2004, ce qui a poussé la colère de Meur, le wali Ali Bouguerra a marqué sa halte. Depuis de nombreuses années, l’aéroport, est un casse-tête chinois, pour les responsables concernés, un investissement où l’avion ne décolle pas, et pour cause.
Considéré comme le plus important en Oranie après celui de la capitale oranaise, l’aéroport de Tiaret n’a jamais été véritablement exploité depuis sa création à ce jour, pour ne pas dire près d’un demi-siècle. A part quelques départs vers la Mecque (spécial Hadj) ou quelques rares vols assurés à l’intérieur du pays, cette infrastructure aéroportuaire colossale qui a connu une série de travaux par la DTP et autres secteurs, mais en vain sans assurer le vol ou chercher le fret. Aujourd hui, une armada d’agents en promenade libre sans rendement sur une piste d’atterrissage de 4200 mètres et huit bretelles, la tour de contrôle et autres. Un lot important d’équipement qui n’a jamais servi est exposés au soleil et à la rouille pour ne pas dire dévoré par la poussière et la fiente des espèces d’oiseaux et les corbeaux qui croissent sur les fils électriques. Même les compartiment ont soif, il suffit de l’intervention musclée de Ali Bouguerra pour alimenter les lieux, suite à l’enterrement du conflit interne du conseil communal par un divorce bien consommé. Pourtant, un montant colossal a été injecté et le taux des dépenses grimpe mais sans aucune contrepartie. Sur les différents travaux, dans le but de la mise à niveau de cette importante infrastructure dont le renforcement de la piste sur une longueur de 4.200 km, la réalisation de huit voies secondaires et la modernisation de l’éclairage du tarmac et la réhabilitation des différents compartiments, mais en vain : que du bricolage et du rafistolage. Si le premier creuse, le second enterre. Malgré les interventions et requêtes adressées aux hautes instances, aucune suite. Servir et resservir par certains représentants locaux, selon eux, l’infrastructure aéroportuaire clouée au sol avec un financement sans rendre compte pour le rêve de la population locale. Avec ses normes internationales (piste d’envol de plus de 4.000 mètres, équipements de navigation des plus moderne et une capacité importante de passagers est à moitié fermé, considéré par les experts, le plus stratégique au niveau de toute la région de l’ouest du pays dont nos communautés à l’étranger souhaitent un jour, de voir cette infrastructure inexploitée reprendre du service, et assister au décollage et atterrissage sur ce sol abandonné depuis un demi-siècle.
Hamzaoui Benchohra