La Suisse appelle tous les pays à ne pas utiliser d’armes à sous-munitions

Ukraine

La Suisse soutient l’interdiction des armes à sous-munitions et appelle tous les pays à ne pas les utiliser, a déclaré lundi à TASS le porte-parole du ministère suisse des Affaires étrangères, Pierre-Alain Elchinger, commentant la position de son pays concernant la décision des États-Unis de fournir de telles armes à l’Ukraine.

«La Suisse a pris note des mesures prises par les États-Unis. En tant qu’État qui fait partie de la Convention sur les armes à sous-munitions, la Suisse soutient l’interdiction de ces armes et appelle tous les États à ne pas les utiliser, a déclaré M. Elchinger. Les attaques aveugles ou disproportionnées sont interdites et constituent une grave violation du droit international humanitaire», a conclu le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Le 7 juillet, le conseiller présidentiel américain à la sécurité, Jake Sullivan, a déclaré que les États-Unis avaient décidé de transférer à l’Ukraine des armes à sous-munitions, dont l’ONU était opposée à l’usage. Il a également indiqué que Kiev avait fourni à Washington des garanties écrites afin de minimiser les risques pour les civils liés à l’utilisation de ce type de munitions.
Plus tôt, Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général des Nations unies, commentant les informations des médias américains selon lesquelles les États-Unis fourniraient des armes à sous-munitions à l’Ukraine, a déclaré que le chef de l’organisation mondiale soutenait la Convention sur les armes à sous-munitions et s’opposait à l’utilisation de ce type d’armes sur le champ de bataille.
Les armes à sous-munitions peuvent contenir des centaines de munitions individuelles. Lorsque la grappe explose en plein vol, elle se disperse sur une zone de plusieurs dizaines de mètres carrés. Certaines d’entre elles n’explosent pas immédiatement, mais restent au sol, constituant une menace pour les civils longtemps après la fin du conflit. En 2008, une convention interdisant les armes à sous-munitions a été adoptée, à laquelle 111 pays ont adhéré à ce jour, 12 autres l’ayant signée mais pas encore ratifiée.

Berlin n’a pas fourni et ne fournira pas d’armes à sous-munitions à l’Ukraine
L’Allemagne n’a pas fourni et ne fournira pas d’armes à sous-munitions à l’Ukraine. C’est ce qu’a déclaré ce lundi le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères.
«Nous n’avons pas fourni ces armes et nous ne les fournirons pas», a-t-il déclaré, affirmant que la décision américaine de transférer ces obus à Kiev «a été précédée d’un long processus d’évaluation» des conséquences possibles. La diplomatie allemande espère également que les États-Unis ont pris en compte le scénario d’une éventuelle escalade du conflit face aux livraisons d’armes à sous-munitions.
Le 7 juillet, le conseiller présidentiel américain à la sécurité, Jake Sullivan, a déclaré que les États-Unis avaient décidé de transférer à l’Ukraine des armes à sous-munitions, à l’usage desquelles l’ONU était opposée. Il a également indiqué que Kiev avait fourni à Washington des garanties écrites afin de minimiser les risques pour les civils liés à l’utilisation de ce type de munitions.
Plus tôt, Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général des Nations unies, commentant les informations des médias américains selon lesquelles les États-Unis fourniraient des armes à sous-munitions à l’Ukraine, a déclaré que le chef de l’organisation mondiale soutenait la Convention sur les armes à sous-munitions et s’opposait à l’utilisation de ce type d’armes sur le champ de bataille.
Des armes à sous-munitions peuvent contenir des centaines de munitions individuelles. Lorsque la grappe explose en plein vol, elle se disperse sur une zone de plusieurs dizaines de mètres carrés. Certaines d’entre elles n’explosent pas immédiatement, mais restent au sol, constituant une menace pour les civils longtemps après la fin du conflit. En 2008, une convention interdisant les armes à sous-munitions a été adoptée, à laquelle 111 pays ont adhéré à ce jour, 12 autres l’ayant signée mais pas encore ratifiée.