Quand Victor Hugo le visionnaire dressait le portrait de Macron le Petit

De la politique

Emmanuel Macron est un homme de moyenne taille, […] c’est un personnage vulgaire, puéril, théâtral et vain.
Non, cet homme ne raisonne pas ; il a des besoins, il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse (c’est un éternel enfant : c’est pourquoi il a toujours besoin d’une maman, de sa maman Brigitte, seule à même d’apaiser ses angoisses œdipiennes). Ce sont des envies de dictateur (d’enfant gâté et tyrannique qui veut, par un renversement des valeurs et des normes éducatives millénaires, asservir ses parents, donc les humilier, les bafouer, les maltraiter : n’est-ce pas le sort de cette France macronisée et nécrosée, où 80% de la population sont bafoués, humiliés, maltraités par la gouvernance sadique macronienne). La toute-puissance serait fade si on ne l’assaisonnait de cette façon.
Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit, et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve si énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait ? On décompose l’aventure et l’aventurier, […] on ne trouve au fond de l’homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l’argent. La ruse : nous avons caractérisé déjà ce grand côté d’Emmanuel Macron, mais il est utile d’y insister. Le 7 mai 2017, il disait à ses concitoyens dans son manifeste : « Je me sens obligé de vous faire connaître mes sentiments et mes principes. Il ne faut pas qu’il y ait d’équivoque entre vous et moi. Je ne suis pas un ambitieux… Élevé dans les pays libres, à l’école du malheur, je resterai toujours fidèle aux devoirs que m’imposeront vos suffrages et les volontés de l’Assemblée. Je mettrai mon honneur à laisser, au bout de cinq ans, à mon successeur, le pouvoir affermi, la liberté intacte, un progrès réel accompli. » (Macron aura défait la volonté législative de l’Assemblée, régentée désormais à coups de knout 49.3, d’oukases oligarchiques).
Sauvée, bravo ! et de qui, je le répète ? d’elle-même ; car, qu’était-ce que la France, s’il vous plaît ? c’était une peuplade de pillards, de voleurs, de jacques, d’assassins et de démagogues (que le règne de Macron aura accentué, aggravé : la France est toujours cette peuplade de pillards, de voleurs, d’assassins et de démagogues ; en résumé une France de Black-Blocs de la politique, de la morale, de la culture, de l’Éducation et de l’économie, car ses dirigeants comme ses patrons, tout comme ses politiciens et policiers, ces vandales des temps modernes, sont des casseurs d’existence, des briseurs de vie, des pilleurs de nations pauvres, des génocidaires des valeurs morales).
Il a fallu la lier, cette forcenée, cette France, et c’est Emmanuel Macron qui lui a mis les poucettes. Maintenant elle est au cachot, à la diète, au pain et à l’eau (c’est-à-dire réduite à la disette, et son peuple, clochardisé, vit de minima sociaux), punie, humiliée, garrottée, sous bonne garde (notamment des États-Unis qui l’asservissent, quoi qu’en dise Macron, qui feint d’aboyer contre son maître yankee pour proclamer son indépendance) ; soyez tranquilles, le sieur Macron, gendarme à la résidence de l’Élysée (cette annexe de la Maison Blanche de l’oncle Sam), en répond à l’Europe ; il en fait son affaire ; cette misérable France a la camisole de force, et si elle bouge (l’oncle Sam saura la corriger, la remettre dans le giron otanien) … – Ah ! qu’est-ce que c’est que ce spectacle-là ? qu’est-ce que c’est que ce rêve-là ? qu’est-ce que c’est que ce cauchemar-là ? d’un côté une nation, la première des nations, et de l’autre un homme, Macron, le dernier des hommes, et voilà ce que cet homme fait à cette nation ! Quoi ! il la foule aux pieds, il lui rit au nez, il la raille, il la brave (avec ses BRAV motorisés), il la nie, il l’insulte, il la bafoue ! Quoi ! il dit : il n’y a que moi ! Quoi ! dans ce pays de France où l’on ne pourrait pas souffleter un homme, on peut souffleter le peuple ! (À chaque manifestation, encadrée par des escadrons de police, désormais le peuple dissident est souffleté et réprimé en toute impunité par des milliers de soudards, mobilisés par les soulards tortionnaires de la Macronie, qui s’enivrent des violences policières et antisociales administrées à leurs concitoyens, réduits au silence et à la misère dans un climat de terreur digne des années noires du régime de Vichy) Ah ! quelle abominable honte !
Chaque fois que Macron crache, il faut que tous les visages s’essuient ! Et cela pourrait durer ! Et vous me dites que cela durera ! non ! non ! non ! par tout le sang que nous avons tous dans les veines, non ! cela ne durera pas ! Ah ! si cela durait, c’est qu’en effet il n’y aurait pas de Dieu dans le ciel, ou qu’il n’y aurait plus de France sur la terre ! […] il restera mesquin, […] il ne sera jamais que le tyran pygmée d’un grand peuple. […] un batteur de grosse caisse des Champs-Elysées… (un caniche du capital, servile courtisan des États-Unis).
L’acabit de l’individu se refuse de fond en comble à la grandeur, même dans l’infamie. Faire hausser les épaules au genre humain, ce sera sa destinée. […] Il sera hideux, et il restera ridicule. Voilà tout. L’histoire rit et foudroie. […] L’historien ne pourra que le mener à la postérité par l’oreille (et la postérité le jeter à la poubelle de l’histoire).
Macron (qui traîne des casseroles), une fois déshabillé du succès, le piédestal ôté, la poussière tombée, le clinquant et l’oripeau et le costume-cravate détachés, le pauvre petit squelette mis à nu et grelottant, peut-on s’imaginer rien de plus chétif et de plus piteux ?
L’histoire a ses tigres. […] Elle ne mêle pas avec eux les chacals (issus de la jungle macronienne). Je ne sais quelle gangrène de prospérité matérielle menace de faire tomber l’honnêteté publique en pourriture.
Ma foi ! vivons, faisons des affaires, tripotons dans les actions du pétrole ou les complexes d’armements, gagnons de l’argent ; c’est ignoble, mais c’est excellent ; un scrupule de moins, un euro de plus ; vendons toute notre âme à ce taux ! On court, on se rue, on fait antichambre, on boit toute honte, et si l’on peut multiplier les usines d’armements en France ou les pillages des richesses fossiles d’Afrique (et, bientôt, de la Russie une fois défaite), on demande une place.
C’est à qui fera ce trafic de soi-même le plus cyniquement, et parmi ces êtres (macronisés et necrosés) il y a des jeunes gens qui ont l’œil pur et limpide et toute l’apparence de l’âge généreux, et il y a des vieillards qui n’ont qu’une peur, c’est que la place sollicitée ne leur arrive pas à temps et qu’ils ne parviennent pas à se déshonorer avant de mourir. L’un se donnerait pour une préfecture, l’autre pour une mairie, l’autre pour un consulat, l’autre veut une ambassade, l’autre une direction à la tête d’une multinationale. Tous veulent de l’argent, ceux-ci moins, ceux-ci plus, car c’est au traitement qu’on songe, non à la fonction. Chacun tend la main. Tous s’offrent. Un de ces jours on établira un essayeur de consciences à la monnaie.
Les mots indépendance, affranchissement, progrès, orgueil populaire, fierté nationale, grandeur française, on ne peut plus les prononcer en France. Chut ! ces mots-là font trop de bruit ; marchons sur la pointe du pied et parlons bas. Nous sommes dans la chambre d’un malade (le palais élyséen d’un psychopathe sur le point d’étrangler toutes les voies respiratoires de la vie libre et émancipatrice, toutes les valeurs humaines).
Et la liberté de la presse ! Qu’en dire ? N’est-il pas dérisoire seulement de prononcer ce mot (quand on sait que Macron convoque en catimini les rédacteurs en chef des grands médias pour leur dicter ses volontés politiques et polémologiques, Sa ligne éditoriale otanienne et Rothschildienne) ? Cette presse libre, honneur de l’esprit français, clarté de tous les points à la fois sur toutes les questions, éveil perpétuel de la nation, où est-elle ? (Les puissants, amis de Macron, l’ont asservie, pervertie, anéantie).
Qu’est-ce que c’est que cet homme ? – C’est le chef, c’est le maître. Tout le monde lui obéit. – Ah ! tout le monde le respecte alors ? – Non, tout le monde le méprise (surtout le monde non occidental). – O situation ! Cet homme de ruse, cet homme de force, cet homme de mensonge, cet homme de succès, cet homme de malheur !
Oui, quelquefois, aux paroles superbes qui lui échappent, à le voir adresser d’incroyables appels à la postérité, à cette postérité qui frémira d’horreur et de colère devant lui, à l’entendre parler avec aplomb de sa « légitimité » et de sa « mission », on serait presque tenté de croire qu’il en est venu à se prendre lui-même en haute considération et que la tête lui a tourné au point qu’il ne s’aperçoit plus de ce qu’il est, ni de ce qu’il fait. (Un président nul, un roi nu, nullement destiné à laisser une trace dans l’Histoire, sinon celle du sillon d’ignominie gouvernementale qu’il aura creusé par sa politique antisociale et répressive).
Il croit à l’adhésion des prolétaires et de ses citoyens musulmans, il croit à la bonne volonté des présidents étrangers, il croit à la fête des seigneurs de l’argent, il croit aux harangues de son minuscule parti émasculé (LRME, cette machine destructive qui mène la France en marche arrière), il croit aux bénédictions des religieux (y compris les dignitaires de la mosquée de Paris, que son dirigeant Hafiz s’active à crifiser – cette forme de sionisation de l’islam de France opérée sous l’égide du CRIF –, avaient appelé à voter pour ce seigneur de la finance et saigneur du peuple), il croit au serment qu’il s’est fait jurer…d’être réélu président pour un troisième mandat !
Adaptation personnelle d’un texte de Victor Hugo, Napoléon le Petit.

Khider Mesloub
Suite et fin