L’approche algérienne de lutte basée sur le soutien à la paix et à la sécurité

SOUTIEN Migration clandestine

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, dans une allocution lue par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, avant-hier à Rome, que l’approche algérienne en matière de lutte contre la migration clandestine prônait le soutien à la paix et à la sécurité dans les pays qui connaissent un exode de migrants.
Le Président Tebboune a affirmé également dans son allocution lue lors des travaux de la Conférence internationale sur le développement et la migration, la détermination de l’Algérie à poursuivre son soutien aux efforts de développement en Afrique en y créant des projets de développement tel que concrétisé au Mali, au Niger et en Mauritanie. A même de contribuer à la réduction de ce phénomène qui impacte aussi bien les pays d’origine que les pays d’accueil des flux migratoires.
A l’occasion, le président de la République a mis en avant l’intérêt extrême qu’accorde l’Algérie au dossier de la migration clandestine, notamment en ce qui a trait à son étroite corrélation avec le développement et aux défis et problématiques de ce phénomène, qu’il convient de pallier.
Le Président Tebboune a, en outre, souligné que la rencontre de Rome «intervient dans un contexte marqué par l’aggravation de la migration clandestine dans notre région», avec tout ce que pose cette situation comme défis et scènes tragiques récurrentes.
«Tout cela est dû, a-t-il poursuivi, à un ensemble de motifs dont les effets sont connus de tous, à leur tête les dysfonctionnements structurels dans la démarche de développement de plusieurs pays, ajoutés aux guerres, aux conflits, à l’extension des foyers de tension, à l’insécurité, à la croissance du phénomène du terrorisme, au crime transfrontalier, aux changements climatiques, ainsi qu’à la dégradation de la situation socio-économique».
D’autre part, le Président a précisé que «ce phénomène pose désormais de dangereux défis sécuritaires, du fait de ce qui les accompagne comme pullulement du crime organisé et infiltrations, par des organisations subversives, des réseaux de contrebande et de traite des êtres humains, en vue de faciliter le mouvement des terroristes via de fausses identités», ce qui menace, selon lui, désormais, «la sécurité intérieure des Etats».
Par conséquent, il a préconisé de «placer la coopération Nord-Sud à un rang supérieur pour apporter aide et assistance aux pays du Sud, en élevant le niveau des contributions qui leur sont apportées en matière de développement».
Manel Z.