«L’offensive politico-économique du président de la République est courageuse et constructive»

Said Ayachi à la radio nationale :

La dernière tournée diplomatico-économique du président de la République a remporté un franc succès démontré à travers la convergence de vue qui a été réitérée avec ses partenaires, et pas des moindres puisqu’il s’agit du Qatar, de la Chine et de la Turquie. C’est ce qu’a indiqué hier le président du Comité algérien national de solidarité avec le peuple sahraoui M. Said Ayachi, lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale.
M. Ayachi a estimé que «la convergence de vues concernant les principaux dossiers internationaux avec ses partenaires a été quasiment totale»ajoutant qu’il faut rendre justice au président de la République pour cette offensive politique, économique et diplomatique réussie, tout en rappelant l’annonce du montant d’investissements chinois dans notre pays et qui s’élève désormais à pas moins de 36 milliards de dollars. Selon lui, «cette stratégie du Président s’inscrit en droite ligne dans la défense des intérêts de notre pays». Notant que maintenant que les relations internationales sont d’abord une défense des intérêts des différents pays, l’intervenant a précisé que «l’Algérie, qui a des atouts appréciables et une potentielle reconnus, se présente devant des partenaires stratégiques pour pouvoir construire une coopération gagnant-gagnant». Une chose qui n’a pas était réalisé avec l’Occident précisément le transfert technologique, a-t-il ajouté.
En ce qui concerne l’autodétermination des peuples, «le président de la République a trouvé une oreille attentive et un accord sérieux en vue d’aboutir à une issue juste et durable à ces crises à travers le monde et mettre fin à des colonisations criminelles», a poursuivi le président du Comité algérien national de solidarité avec le peuple sahraoui.
Dans le même ordre d’idées, M. Ayachi est revenu sur le statut de médiateur conféré récemment à l’Algérie, rappelant ses multiples réussites, à travers l’histoire, dans le règlement des crises à la demande des pays impliqués.
«En entrant au Conseil de sécurité de l’ONU, l’Algérie endosse une lourde responsabilité qu’elle assumera entièrement notamment pour la lutte contre ce qui est abject au XXIe siècle : l’occupation et la colonisation (…) Et lors de son mandat», appuie-t-il, ajoutant qu’«elle va encore combattre, avec les autres membres du Conseil de sécurité qui partagent ses points de vues, pour l’émancipation des derniers peuples colonisés à savoir les peuples palestinien et sahraoui».
La nouvelle reconfiguration du monde nécessite aujourd’hui une refonte des instances internationales irrémédiablement. A ce propos, le même responsable tient a précisé que l’Algérie appelle depuis plus de deux ans à cette reconfiguration pour pouvoir laisser les peuples du Sud accéder à plus de responsabilité, à plus de justice et de prospérité. Cette nouvelle reconfiguration va permettre, a-t-il poursuivi, à des pays à accéder à plus de justice sociale et d’équilibre dans les relations internationales.
Manel Z.