Un club de football en péril !
JS Bordj Menaïel

La JS Bordj Menaïel est un club historique jouissant d’une énorme popularité dans la wilaya de Boumerdès, de Tizi-ouzou, de Bouira et d’Alger.
C’est une formation footballistique qui ne semble pas retrouver la bonne voie, bien que ce club ait toujours eu la vocation de club formateur de nouveaux talents et personne ne viendra nous contredire.
La JSBM ne semble pas retrouver la bonne voie depuis sa rétrogradation dans les divisions inferieures car de la nationale une celle que l’on appelle l’élite du football algérien, la formation des Rouge et Noir celle que l’on surnomme Jil Sakakine a broyé du noir dans les divisions de la régionale une et deux à cause de l’incompétence de ses dirigeants, elle a même failli connaitre une dissolution générale pour des raisons de conflits internes.
La JS Bordj Menaiel vit actuellement des circonstances très difficiles, des problèmes de toute nature dus aux conflits et clanismes qui gangrènent le club des coquelicots, le manque de moyens financiers avec une gestion chaotique qualifiée de catastrophiques avec le manque d’infrastructures sportives puisque la formation des Rouge et Noir a joué toutes ses rencontres à l’extérieur, le stade mythique du Chahid Salah Takdjerad n’étant pas homologué pour des raisons incompré-hensibles à cause de l’inexistence de la tribune officielle détruite lors du seisme du 21 mai 2003, ce qui fait plus de vingt longues d’années.
Le wali de Boumerdès avait promis la construction d’une tribune métallique, malheureusement entre les dires et les faits c’est tout un monde.
Les responsables locaux ne semblent pas avoir retenu les leçons du passé et pour cela la JSBM est malade de ses dirigeants et de son entourage qui ont pris cette formation footballistique en otage.
La question qui se pose : «De quel droit a-t-on éliminé les vrais membres de l’Assemblée générale, et cela, avec la complicité de la DJS de la wilaya de Boumerdès ?» Comment se fait-il que des anciens présidents, des anciens joueurs ne font pas partie de la liste des membres de l’AG à l’image des Ramdane Djouab, Agraniou Achour, Amazouz Youcef, Ferhat Malik, Tonkin Youcef, Tonkin Mohamed, Amar Bouchanane, Matouk Abdelkader, Zai Rabah, Agraniou Mohamed, Ramdani Brahim, Triki Ahcéne, Ali Achouri, Amrous Ahmed, Omar et Sadek, Youcef Ouriachi, Said Ouriachi, Hacene Madéne, Zemoul Abderezak, Kendal Kamel, Sidrouhou Hacéne, Tabet Ali, Hocine Tonkin, Amar Amrous, les frères Benabi, Mohammedi, les Chaouchi Rachid et Rawzi, Agraniou Achour (Damas), Izem Louanés, Boussa, Hocine Cherif Louanés, Naili Mohamed, Mokrane Ouriachi, et autres. Et dire que des familles ont souffert le martyre pour que la JSBM reste en vie, à l’image des Azazni Brahim.
Le club cher aux ménailis se retrouve livré à lui-même, sans président. Justement, que vient faire le sieur Aït Djoudi entraineur de football, manager de joueurs pour occuper la fonction de président des Coquelicots avec un groupe de dirigeants divisé qui ne savent même pas quoi faire et qui ont mis la JSBM ne péril par égoïsme, et à travers des règlements de comptes qui ne le servent aucunement, si rien n’est fait dans les plus brefs délais, pour assainir la situation à tous les niveaux de responsabilité au sein du club, on peut dire sans risque de nous tromper que la JSBM court à sa perte. Comment la DJS a-telle validé le nom de Ait Djoudi comme membre de l’AG alors que ce dernier a été un simple entraîneur de football des Coquelicots. Il parait que c’est un ancien président du club qui l’a ramené et proposé.
Jusqu’à l’heure actuelle et alors que d’autres clubs préparent la reprise des entrainements, la JSBM, le flou demeure total. On ne sait plus quoi faire étant donné que le directoire a démissionné.
Les milliers d’inconditionnels ménailis ne savent plus ou donner de la tête, ni qui croire.
Ils sont désemparés et ils espèrent voir des gens capables prendre en main leur club de toujours, avant qu’il ne soit trop tard, d’ailleurs pour le moment tout est presque est à l’arrêt, alors que l’équipe a grandement besoin d’être renforcée, bien entourée et mis dans de bonnes conditions afin d’aborder la nouvelle saison de la meilleure des manières. Helas, au vu de la situation actuelle, cela est loin d’être le cas.
Y a t-il un sauveur pour faire sortir la JSBM de sa torpeur ? Le temps presse et malheu-reusement très peu nombreuses sont les personnes qui semblent préoccupées par son devenir.
Les choses sont donc très mal engagées et si rien n’est fait immédiatement pour y remédier.
Triste sort pour ce patrimoine sportif important de la wilaya de Boumerdès qui plus est compte de nombreux industriels et hommes d’affaires capables de le remettre sur les rails.
Tous les walis se sont rapprochés des clubs sportif de leur communes, et sur ce, le wali de Boumerdes doit aider cette formation dans son devenir et construire une charpente métallique comme tribune afin que le stade Chahid Salah Takdjerad puisse être homologué et permettre à cette équipe de football de jouer ses rencontres à domicile.
Kouider Djouab
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