Un minaret menaçant

Ksar El Boukhari

Le minaret de l’ancienne mosquée «Imam Malek» de Ksar El Boukhari (Médéa), ne résistant plus aux aléas et à l’érosion du temps, située au grand boulevard Mohamed Khemisti, menace de s’effondrer et représente un danger pour les fidèles qui demandent sa réhabilitation.

Le minaret de cette mosquée en question est érigé sur une hauteur de 50 mètres et ne peut être rejoint que par des escaliers intérieurs qui sont également menacés d’effondrement, vu l’état dans lequel ils se trouvent. Ce minaret qui représente un danger non seulement pour les fidèles mais également pour les habitants de ce quartier. Cependant, aucune partie n’a réagi à cet épineux problème et éviter ainsi le pire, car la responsabilité des uns et des autres est engagée en cas de désastre ou de conséquences fatales. Et personne ne s’en inquiète, malgré les appels de détresse des riverains. En sa qualité d’officier judicaire et, conforment à l’article 30 du code communal, seul le président de l’APC de Ksar El Boukhari peut prendre la décision de démolition de ce minaret qui représente un danger public ; et ses administrés sont en péril, le problème est urgent, car d’énormes blocs de béton se détachent chaque jour encore plus. Dans le chapitre 5 du Journal officiel du 12 février 2015, relatif aux dispositions particulières aux bâtiments menaçant ruine, l’article 86 prévoit en outre, l’intervention du premier magistrat de la ville, à savoir le président de l’APC. Ainsi et, conformément aux dispositions de l’article 89 de la loi numéro 11-10 du 22/06/2011, qui stipule clairement que le président de l’Assemblée populaire communale prescrit la démolition des murs, bâtiments et édifices menaçant ruine ou, le cas échéant, leur réparation au titre des mesures de sûreté exigées par les circonstances. Le président de l’APC peut faire effectuer toutes les visites de contrôle jugées utiles à l’effet de vérifier la solidité de tout mur, bâtiment et édifice ; ainsi, quiconque ayant connaissance des faits relevant de l’insécurité d’un immeuble est tenu de porter ces faits au premier responsable de la municipalité.

Hamid Sahnoun