Un scénario au rythme d’une symphonie
CAN-2025
,Le 27 de ce mois, sera annoncé par le patron de la Confédération africaine de football, qui de l’Algérie ou du Maghreb bénéficiera des clés de la CAN-2025. On est encore sur la scène où le folklore bat son plein, en attendant l’annonce du vainqueur.
Pour paraphraser un ami journaliste, qui écrivait il y a quelques jours : «Pour les amateurs de coups bas, de festins gratuits, de voyages à l’œil… l’EN, rien ne changera, puisqu’en 2019, Djamel Belmadi, le coach national, a bien ramené le trophée africain avec brio, sans l’aide de quiconque, ni en coulisses».
La CAN ne remplacera pas l’honneur des Algériens
Pour le président de la CAF, la destination de la CAN-2025 est connue. Tout le monde l’aura deviné, sauf extrême surprise, mais là encore, ne faut pas trop croire au podium. Le travail serait déjà bétonné, la stratégie de la CAF est fin prête pour annoncer leur élu. Entre-temps, l’Algérie continuera à produire, à affiner son foot et ses autres disciplines, avec tout cela comporte, de bon, ou de mauvais résultats, sans que l’honneur ne soit éclaboussé».
Égoïsme es-tu là ?
Notre ami journaliste du quotidien L’Expression, a eu raison d’écrire : «On ne pourra pas se taire, du seul fait que notre pays n’ait pas pu réunir un solide Bureau fédéral, avec des diplômés, au casier vierge, et à l’attitude saine et irréprochable. L’égoïsme est toujours là, barrant la route, à l’unité de l’action ; une action sportive, s’entend, car il est impossible depuis un certain temps et pour être exact, depuis le passage du flambeau par Mohamed Raouraoua, l’ex-président de la FAF, à son successeur Kheir-Eddine Zetchi, en 2018.» Depuis, l’Algérie n’a pas eu droit à une véritable Fédération algérienne de Ffootball de référence. Peut-on oser cacher le défilé de ses présidents (Mohamed Raouraoua, Kheir-Eddine Zetchi, Amara Charaf-Eddine, Djahid Zefizef qui se succédèrent, en un seul mandat pas encore achevé). !
«Dans l’ensemble, on a cru déceler un profond dégoût émanant de la part de ceux qui ont la possibilité de reprendre en main, une FAF jalousée, malmenée, trompée, humiliée, à telle enseigne qu’elle est devenue le centre d’intérêt de toutes les railleries ici et ailleurs… Quand l’improvisation se présente, le sérieux f… le camp ! Tout ce bric-à-brac, pour la seule présence du fric. Ce fric qui ronge les énergies les plus coriaces». Excellente analyse, joli but en plein équerre.
La FAF : un poste hautement stratégique pour…
La relation professionnelle devient vite amicale, le boss va donc se porter mieux que tous. Il est bien protégé. Ses promesses trouvent échos un peu partout.
Nous voilà au centre d’une opacité qui dure depuis des années et des années, dans le domaine du sport. Et c’est cette opacité qui a alors, vite créé des zizanies indescriptibles. Ce que la rue dénonce et ne cesse de faire, c’est ce foot qui ne cesse de donner naissance à de véritables agents à tout faire, à commencer par le sabotage de « l’autre ». Et l’autre, c’est celui qui vise la place de celui qui se trouve aux commandes du moment. Triste constat, il est vrai, mais c’est la stricte vérité.
Walid Sadi, est en roue libre avec escorte ?
Enfin, après avoir tout dépoussiéré, la commission électorale de l’instance fédérale a dévoilé il y a quelques jours la liste préliminaire des candidats retenus. Et il se trouve que seul le dossier de Walid Sadi ait été accepté par la commission électorale que préside Ali Malek. « Un seul candidat se présentera au départ, alors pourquoi cette élection ? », s’interroge la rue. C’est du… et on continuera à veiller à ce que la FAF avance sur des œufs de poule. Abdelkrim Medouar et Ighil Meziane, ne joueront pas les prolongations sauf si le Tribunal arbitral du sport d’Alger qui se prépare à examiner le recours du candidat Meziane Ighil, en décodera autrement.
On tourne volontiers la page sans jamais la déchirer
Comment sauver l’image de la FAF lorsqu’elle n’est pas représentée au sein des instances du foot international (CAF -FIFA). La candidature de Meziane Ighil avait suscité des débats houleux au sein de la FAF, car elle avait été invalidée en raison d’un mandatement considéré comme antiréglementaire par la commission électorale, pour cause de « mandatement non conforme et sanction sportive grave ».
Les futurs dirigeants appelés à gérer se pavaneront bien entendu sur les allées gazonnées du nouveau siège aménagé au milieu du plus beau, et très cher quartier du pays : Dély-Ibrahim, (Alger). Mais attention, rien n’est encore joué, on risque de tout refaire, c’est selon le TAS, la déception et les commentaires suivraient le rythme de la symphonie.
H. Hichem