Vers la construction d’un partenariat solide
Londres Algérie-Royaume-Uni

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a affirmé mercredi à Londres, que l’Algérie était «prête à faire de nouveaux pas vers la construction d’un partenariat solide et dynamique» avec le Royaume-Uni et s’efforçait d’être «un acteur crédible et fiable dans l’économie mondiale».
«Je suis ici pour réaffirmer que nous croyons également en l’avenir prospère qui nous attend et que nous sommes prêts à nous joindre à nos amis du Royaume-Uni pour faire de nouveaux pas vers la construction d’un partenariat solide et dynamique», a déclaré M. Attaf lors d’une rencontre à l’ambassade d’Algérie à Londres avec un groupe d’opérateurs économiques et d’hommes d’affaires britanniques, membres du Conseil des affaires algéro-britannique.
«Au cours des dernières années, nous avons démontré ensemble que cet objectif stratégique est à notre portée. Nous avons en effet atteint des niveaux plus élevés de coopération dans les principaux domaines qui constituent l’essentiel de nos relations bilatérales, notamment dans les domaines politique, sécuritaire, culturel et économique», a-t-il souligné, en présence notamment de Lord Richard Risby, envoyé spécial du Premier ministre britannique chargé de la promotion du partenariat économique avec l’Algérie, et Lady Olga Maitland, présidente du Conseil d’affaires algéro-britannique.
A cet égard, a-t-il poursuivi, «il est très encourageant de constater que les échanges commerciaux entre l’Algérie et le Royaume-Uni ont connu une croissance de 40%, pour atteindre un montant total de 2,4 milliards de dollars en 2022».
Par ailleurs, M. Attaf a saisi l’occasion pour mettre en exergue les nouvelles opportunités d’affaires en Algérie, des opportunités, a-t-il tenu à préciser, «qui ont émergé suite à la mise en œuvre des différentes réformes économiques initiées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
Mais avant d’évoquer ces réformes, le ministre a révélé quelques chiffres représentant la Nouvelle Algérie. A ce propos, il a précisé que le PIB de l’Algérie s’élève à 224 milliards de dollars en 2023. La croissance économique est estimée à un taux de 5,3% en 2023, contre 4,7% en 2022, et la croissance des secteurs hors hydrocarbures s’est accélérée de 4,9% en 2023 contre 4,3% en 2022
De plus, la balance commerciale de l’Algérie a atteint un excédent de 20,21 milliards de dollars à fin 2022, contre 1,1 milliard de dollars l’année précédente. Les exportations hors hydrocarbures ont enregistré une augmentation «significative», passant de 5 milliards en 2021 à 7 milliards de dollars en 2022. «Quant aux réserves de change, elles avoisinent les 80 milliards USD en 2023, et depuis plus de quinze ans, l’endettement extérieur a quasiment cessé d’exister dans le paysage économique algérien. L’inflation, malgré la hausse des prix à l’importation, a été contenue à 9,5% au cours des sept premiers mois de 2023», a-t-il détaillé.
Agence