Session de formation à l’Université de Ghardaïa

Communication institutionnelle

? L’Université de Ghardaïa a abrité les jeudi 11 et vendredi 12 mai la 6ème session de formation sur la communication institutionnelle, initiée par le ministère de la Communication en coordination avec les ministères de l’Intérieur des collectivités locales et de l’aménagement du territoire et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, et destinée aux journalistes des médias publics et des cellules de communication des différentes institutions relevant des wilayas de Ghardaïa, El Oued, Biskra, Laghouat, Ouargla, Touggourt, El Meneia, Djelfa, El Meghaier et Ouled Djellal.

Elle s’inscrit dans le cadre de l’activation du plan opérationnel du ministère de la Communication et en concrétisation de la stratégie de communication du Gouvernement visant à développer le rôle de la presse locale et de proximité. Plusieurs communications ont été présentées : «La communication institutionnelle, concepts et sémantiques», «les éléments fondamentaux de la communication institutionnelle», «le rôle de la presse locale dans le développement des politiques publiques» entre autres.

Dans son allocution d’ouverture, prononcée jeudi, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a parlé de la création de la nouvelle station de radio « Ifrikya FM », qui intervient, a-t-il expliqué, en application de l’approche du Président Abdelmadjid Tebboune, portant sur la nécessité de faire entendre la voix du continent africain unifié et de consolider les relations de coopération entre ses pays. Il s’agit de la consécration de la profondeur africaine de l’Algérie.

Le ministre est également revenu sur la loi organique relative à l’information, adoptée dernièrement par les deux chambres du Parlement, qui, a-t-il dit, «constitue une valeur ajoutée pour la politique nationale de communication visant à consolider les droits des professionnels des médias, et à tracer de nouvelles perspectives pour la mission de la presse à la lumière de la numérisation ambiante, avec tout ce qu’elle englobe comme dépassements visant notre pays, d’une manière dangereuse et systématique». Face à ce défi, «nous sommes tenus d’élever le niveau de conscience et de vigilance ainsi que la compétence des professionnels du secteur, et ce, à travers la formation dans les diverses spécialités, notamment celles liées à la presse électronique, eu égard à l’importance de ce volet dans la gestion des différentes relations entre institutions et individus», a souligné le ministre.

Mohamed Bouslimani a évoqué le projet de réalisation de la cité médiatique, lancé par le Président Tebboune, visant à introduire des changements positifs que ce soit dans le travail journalistique ou en terme de modernisation de la profession.
L. A.