Tayyip Erdogan et Kemal Kiliçdaroglu au deuxième tour

Elections présidentielle et législatives en Turquie

Les résultats définitifs des élections présidentielle et législatives en Turqui ne sont pas encore connus, alors que le dépouillement se poursuit en Turquie. Mais d’ores et déjà, un second tour se profile. Il devrait opposer le 28 mai prochain le président Recep Tayyip Erdogan à son adversaire. Avec 99,05% des bulletins dépouillés, Recep Tayyip Erdogan cumule 49,37% des votes exprimés.Son grand rival Kemal Kiliçdaroglu est, lui, passé sous la barre des 45% (44,99%). En même temps que la présidentielle, les élections législatives battent leur plein en Turquie. Le parti du président sortant, Recep Tayyip Erdogan, réunit 49,31% des votes, avec 98% des bulletins dépouillés. La formation politique de Kemal Kiliçdaroglu, son grand rival, pointe, elle, à 35% des voix, indique l’agence turque Anadolu. «Notre pays a accompli, avec les élections du 14 mai, une nouvelle fête de la démocratie», a lancé le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui s’est exprimé face à ses électeurs qui se sont réunis devant le siège du AK Parti (au pouvoir) à Ankara, la capitale turque.
Même si les résultats, avec plus de 90% de dépouillement, présagent un second tour pour la présidentielle, Erdogan a tenu à s’adresser aux citoyens venus en nombre.
Il a rappelé qu’aucun incident important n’a été relevé lors de ces élections dans l’ensemble du territoire, un signe de la maturité de la démocratie en Türkiye selon lui.
«Notre pays a accompli, avec les élections du 14 mai, une nouvelle fête de la démocratie», a-t-il insisté, assurant qu’au-delà des chiffres des élections, le vainqueur est incontestablement l’ensemble du pays et de la nation.
Erdogan a notamment assuré que cette élection est unique au monde par son taux de participation historique.
«Tout au long de notre vie politique, nous avons toujours respecté la volonté du peuple.
Nous la respecterons lors de ces élections et des élections futurs», a-t-il martelé, soulignant que s’il doit y avoir un second tour, qu’il est prêt.
Abdelkader T./ Anadolu