La saison footballistique est pour demain

Les stages tirent à leur fin

Les dernières recommandations des entraîneurs à leurs joueurs se multiplient, l’objectif est d’élever le niveau du football national.
Les clubs veulent aller vers la concrétisation de cet objectif. Faire pour que nos clubs aient, sur le plan national, des résultats comparables à ceux des grandes équipes africaines, ce qui est amplement possible.
Etre champion, il faut répondre à plusieurs critères dont le plus important est d’être le meilleur face à des équipes ayant le même niveau et non le contraire. «Il est facile d’être la meilleure équipe lorsque le niveau du football est bas, c’est cet handicap auxquels font face les équipes engagées dans les matches de ligue des champions. Le second handicap que des entraîneurs étrangers veulent faire croire tout connaître des clubs algériens.

Un peu trop ambitieux
Récemment l’entraîneur français s’est livré à une déclaration au micro du MCA un peu trop ambitieuse. Beaumelle se dit prêt à «tutoyer les sommets et lever des trophées». Une déclaration qui fait d’ailleurs réagir la rue. «Il semble oublier qu’il ne sera pas seul sur le terrain. Il ne faudrait pas qu’il oublie que dans ce pays, toutes les équipes se préparent aussi pour atteindre les sommets mais sans jamais le crier sur tous les toits. Je suis un fan du Mouloudia d’Alger, mais ses déclarations ne sont pas, à mon avis, celles d’un technicien qui peut nous convaincre.»

«Vibrer, être heureux et rendre heureux le peuple»
Connaît-il le club algérois ? Les observateurs s’interrogent et se référent à ses déclarations, qui pourraient ne pas convaincre : Il dit être marqué par «la popularité dont bénéficie ce grand club non seulement ici en Algérie, mais aussi en dehors des frontières, notamment en Hexagone». Voilà ce qui dénoncerait la méconnaissance du MCA, et d’ajouter : «Je suis venu au Mouloudia pour vibrer, être heureux et rendre heureux le peuple, les dirigeants, les joueurs et remporter des titres ensemble».

Le MCA a aussi ses problèmes
Dans une discussion avec un ex-joueur international, on retiendra que personne ne peut détrôner ce club, ses derniers échecs sont multiples, mais ne sont pas insurmontables. Le Mouloudia n’est pas différent des autres équipes. «Il grandit aussi dans des environnements et des difficultés de gestions qui sont à l’origine de son évolution en dents de scie, mais avec l’actuelle direction et des joueurs récemment recrutés, on aura droit à une équipe meilleure grâce à ses joueurs. C’est le niveau du football national qui va grimper.»
Il ajoutera «j’ai un grand respect pour les grands joueurs. À l’arrivée de ces recrues, je leur ai parlé individuellement dès le premier jour parce que c’est important pour elles de comprendre ma philosophie, qu’elles se sentent aussi à l’aise. Je leur ai dit en gros : j’ai beaucoup de respect pour les grands joueurs, ceux qui font de grande carrière en font partie, ils sont quand même des champions d’Afrique». Poursuivant sa dissertation, il dira que «le plus important, ce n’est pas forcément ce que le joueur va apporter, parce que ça, j’en suis persuadé, c’est l’état d’esprit dans lequel ils viennent dans cette équipe. Sincèrement, ils sont arrivés avec un état d’esprit exceptionnel». Le stage en France «On a choisi cet endroit d’abord pour sa proximité du lieu de vie et des terrains, puisque les garçons sont à 10 m du stade et des terrains de football. Les propriétaires souhaitent que les joueurs se sentent peu à peu comme à la maison… C’est-à-dire qu’on est ensemble comme une famille. La salle de soin, le réfectoire, le restaurant, les chambres, tout est à proximité et tout le monde participe aux tâches ici… On débarrasse, on donne un coup de main. C’est vraiment l’état d’esprit que je souhaitais dans le calme, il n’y a pas de perturbations. On est loin de la ville et de la population».

Madoui dénonce les obstacles
Le nouveau coach du MC Oran, Kheireddine Madoui, évoque pour sa part les différents obstacles, «nous sommes déterminés à y faire face, même si nous sommes conscients de la difficulté de la mission, notamment lors des premières journées du championnat de l’exercice à venir qui sera celui de la transition», a encore souligné le successeur d’Omar Belatoui. En prévision de la nouvelle édition du championnat, Madoui a informé aussi que son équipe, qui a recruté jusque-là quatre nouveaux joueurs en attendant leur qualification, entrera en stage bloqué d’une durée de dix jours, sans toutefois préciser son lieu.

Vandenbroeck optimiste
Pour le CRB, Sven Vandenbroeck, a déclaré «c’est toujours bien de partir en stage de préparation. Ça donne beaucoup d’avantages, d’être ensemble et comme ça on peut voir comment les joueurs vivent ensemble. Jusqu’à maintenant, j’ai une bonne impression car même avec tout le travail qu’on a fait, ça vit bien, ça rigole, ça parle, ça s’amuse mais lors des entraînements, il y a beaucoup de sérieux. Il y a une très bonne ambiance au sein du groupe et aussi un bon équilibre entre le travail et la détente. Pour un coach, c’est bien de voir des choses pareilles. Ça donne de la confiance pour le futur».

Amrani insiste sur la préparation
«Il s’agit d’une période très difficile et nous sommes conscients que l’entame de la nouvelle saison d’une bonne manière passera impérativement par une bonne préparation. Nous avons établi un programme chargé et les joueurs se sont adaptés et fournissent beaucoup d’efforts depuis le début du premier stage. Je dois les féliciter pour leur patience».
Résumé de H. Hichem