Les quatre chemins qui mènent au développement

Ain Kosni (Tiaret)

Avec la politique de la nouvelle République et le programme spécial, la commune de Nadhora enterre les fardeaux du passé, et les cicatrices oubliées ce jeudi. C’est la deuxième visite d’inspection du wali Ali Bouguerra au milieu de ce vaste sol le plus reculé du chef-lieu de la wilaya. Avec une panoplie de projets lancés qui ont été réalisé dans un laps de temps qui ont poussé les villageois à rejoindre les terres abandonnées.La pelle, la pioche et l’élevage a travers les douars éparpillés sur un rayon de 60 km. Ain Kosni se transforme en un vrai paradis et havre de paix. Une région connue par ses éleveurs et ses richesses, considérée comme l’une des plus riches communes, l’ouverture des pistes, le précieux liquide, l’eau, l’électrification rurale et le gaz, s’ajoutent l’éducation et la santé. La première étape a conduit la délégation au site du projet des 80 habitations rurales inscrit dans le cadre du retour des villageois et des nomades, abandonnées depuis deux décennies raccordées en énergie mais en vain vu les pistes accidentés, que les occupants ont préféré quitter. Aujourd’hui, l’Etat a engagé un matelas financier pour la réalisation de deux ouvrages face au risque des inondations et la réalisation d’une toile d’araignée d’un réseau de 44 km de routes goudronnées pour toucher trois communes limitrophes et la réalisation de 18 km en tuf afin de faciliter le déplacement des populations. Le projet réparti sur quatre tranches, a connu un retard des entreprises avec 25, 35 et 40 % qui poussa le wali à donner des instructions fermes aux entreprises concernées afin d’accélérer les travaux avant l’Aid El Adha, soit quatre mois. Pour un hiver chaud, on compte sur les 1.200 raccordement où figurent deux projets aux douars Reyacha Laamamra avec la mise en marche de deux extensions pour alimenter 26 et 32 habitations rurales. Sur un réseau de 7 km avec un coût de 1.900.000 DA dont le montant s’élève par unité est de 34 et 54 millions selon le P-dg Mohamed Belarbi, avant d’ajouter 17 opérations, ont été bouclées sur les 25 lancées.
Ain Kosni, le village fantôme, reprend ses
activités avec une salle de soins équipée d’un lot de matériel médical au service des habitants ruraux et l’affectation des médecins spécialisés afin d’éviter le déplacement des malades vers les autres infrastructures hospitalières. Pour l’Education, 31 élèves ont rejoint les bancs des classes, et l’ouverture d’une cantine scolaire pour une prise en charge totale des scolarisés. Avant le retour vers Dhayet Terfass.
Sur les lieux, le wali a instruit les secteurs concernés d’accélérer les raccordement des bretelles et la pose du goudron avant l’été. Très mécontent, Bouguerra Ali donne des consignes fermes à ses lieutenants : «Mes ordres sont clairs, fini le temps du rafistolage et du bricolage et le retard tant la disponibilité du tuf qu’attendez-vous ? Les normes et les délais doivent être respectés». Le projet avec un taux d’avancement de moins de 40 % c’est inexplicable. Le respect des délais est l’une des priorités du premier responsable de la wilaya. La délégation a inspecté le projet des trois nouvelles classes avec un taux d’avancement de 80 %. Avant de quitter les lieux, les présents ont assisté a une débâcle : le projet en cours réalisation lancé sans étude et sans l’accord du CTC soldé par une décision d’arrêt. Au sein de la même école le chef de l’exécutif a inauguré une nouvelle cantine scolaire afin d’offrir des repas aux scolarisés des différents douars. La DTP reste l’un des secteurs qui carbure et sa toile d’araignée offre un fruit acceptable où des engins sans arrêt travaillent à l’ouverture des pistes et routes. Un soulagement pour les lycéens de ce sol spacieux, la délégation a marqué sa halte sur une assiette de 32 hectares pour la réalisation d’un lycée afin d’éviter le parcours quotidien des 40 km, s’ajoute la proposition d’un nouveau centre de rééducation relevant de l’appareil judiciaire. Un réservoir a été réalisé dans un laps de temps record implanté sur l’un des coins reculés pour alimenter 70 familles.
Au chapitre des lotissements sociaux, la commune a bénéficié de 200 unités qui seront distribuées dans les prochains jours dont la demande reste en hausse avec 1.234 demandes. Au volet des repas améliorés, l’Etat a injecté des sommes colossales pour sortir cette région de l’isolement a-t-on appris de Ali Bouguerra lors de la rencontre avec le mouvement associatif. «Le savoir, la santé et le logement sont mes priorités, ce sont les objectifs que je me suis assigné à poursuivre tant que je serais à la tête de la wilaya».
En outre, les autorités locales ont choisi un terrain pour l’aménager en habitations individuelles au profit de 200 familles. Vu la situation du siège de la mairie; il est prévu la réalisation d’une nouvelle mairie. L’Etat a dégagé un matelas financier de 26,7 milliards aux différents chapitre gaz, électrification rurale et électricité.
Avant de quitter ce futur paradis, le wali a effectué une visite à la ferme de Bouchama d’une superficie de 150 hectares, spécialisée dans l’élevage, céréales, légumes secs et arbres fruitiers. Cette visite a été marquée par une rencontre avec les retraités des différents services de sécurité.
Hamzaoui Benchohra