Les efforts de l’Algérie salués par l’OAPEC

7ème Sommet du GECG à Alger

Le Secrétaire général de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (Oapec), Djamel Aissa El Loughani a mis en avant les efforts de l’Algérie dans l’organisation du 7e Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernements du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) tenu, avant-hier samedi à Alger, sous la présidence du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, appelant à l’adoption du gaz comme principal composant du système énergétique.
Conduite par M. El Loughani, la délégation du Secrétariat général de l’Oapec a pris part aux travaux du Sommet à l’invitation du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, indique un communiqué du ministère.
Dans une déclaration en marge des travaux du Sommet du GECF, M. El Loughani a salué les efforts de l’Algérie dans l’organisation de «cet important Sommet qui constitue une occasion pour la promotion de la coopération entre l’ensemble des acteurs dans l’industrie gazière», la félicitant pour avoir abrité le siège de l’Institut de recherches sur le gaz relevant du GECF (GRI) installé à Alger.
Le Sommet se tient «au moment où l’échiquier énergétique mondial connait des mutations radicales et nombre de défis dont la baisse des investissements dans les hydrocarbures fossiles», a-t-il déclaré.
En dépit de ces défis, poursuit M. El Loughani, il existe des opportunités prometteuses pour l’industrie du gaz, appelant à «la conjugaison des efforts et au rapprochement des vues entre l’ensemble des parties, en tirant les enseignements des expériences du passé en vue d’assurer l’avenir de l’énergie durable».
«Les fluctuations ayant secoué les marchés mondiaux ces deux dernières années étaient des signes avant-coureurs démontrant que la stabilité des marchés mondiaux et la sécurité énergétique demeurent dépendants du flux d’investissements dans le secteur gazier en vue de créer un équilibre entre les objectifs de la neutralité carbone et la sécurité énergétique», a-t-il souligné.
Il a, également, mis l’accent sur «l’impératif d’adopter le gaz naturel comme carburant principal dans le système énergétique à l’avenir», ajoutant qu’on «ne saurait réaliser une transition fluide et inclusive, ni baliser le chemin d’un avenir énergétique durable sans miser sur le gaz naturel dans le mix énergétique au delà de l’année 2050».
Djamila Sai