Comment éviter ses conséquences négatives sur l’image, l’économie, l’éthique et la performance sportive ?

Violence dans les stades

La commission de discipline de la Ligue de football professionnel ne chôme pas. Les sanctions tombent, mais elles n’influent nullement sur le moral de ses auteurs ni sur leur budget et ce lorsqu’il s’agit des joueurs et encore moins des dirigeants.

La violence n’a aucune frontière
Le phénomène veut aussi son match, il le programme, l’anime à sa manière sur le terrain et sur les gradins. Au centre, sa cible ? C’est l’arbitre. Un phénomène qui colle à la peau de nombreux joueurs, les pousse à la destruction de l’image du football national. Le président de la Fédération algérienne de football, au lendemain de son élection, avait la sage décision d’interdire sur la main courante la présence des cadres des clubs, et pourtant ces hommes, ils occupent bien une place sur couloir. Pourquoi sont-ils dans cette sphère footballistique ? Oui, c’est une question légitimement posée aujourd’hui, comme elle le fut lors des années ou saisons écoulées.

Que fait tout ce beau monde
sur la main courante ?
Le comportement ahurissant de ces quelques cadres interrogent ces enfants accompagnés de leurs parents, qui croyaient avoir bien fait pour assister à un spectacle ou évoluent depuis quelque temps des stars algériennes mais le spectacle est tout autre. On est plus dans un stade de football mais dans une véritable arène où l’arbitre devient la principale cible. Tous regrettent que ces stades ne soient plus cette école ou la valeur sportive s’imposait, ou il était rare d’assister à des réactions inadmissibles et à des contestations rageuses de la part de quelques joueurs pour une faute commise.
Ce sont des gestes obscènes oses en direction des supporters, particulièrement lorsque ces gestes viennent des stars internationales très bien payées, lorsque des cadres des clubs refusent de jeter l’éponge dans de pareilles situations.

Des stades menacés
Bagarres entre supporters, joueurs agressés, arbitres molestés, matchs annulés, règlements de compte à la sortie des vestiaires, c’est le triste palmarès que remportent certaines équipes. Mais osons dire que ces regrettables scénarios ne s’exercent pas sur l’ensemble des stades et exerces par la majorité des joueurs.
Ces phénomènes ont acquis une telle proportion qu’il est urgent de comprendre comment la violence présente dans quelques stades trouve une expression particulière dans le sport. Enfin, il paraît nécessaire de prendre des mesures dans le but d’éradiquer la violence et éviter ses conséquences négatives sur l’image, l’économie, l’éthique et la performance sportives.

Les sanctions
ne suffisent plus
Le sport n’est plus ce sanctuaire ou le respect de l’autre doit l’emporter .Ce tableau est accablant, que faire ?
La LFP n’a pas eu la main légère au contraire pour certains cas, en l’occurrence pour le NCM qui écope d’un PV de 1 million de dinars pour jets de projectiles sur le terrain, le MCO : 500.000 dinars, avec proposition de radiation à vie pour le président de l’USS Sakhri Youcef 500.000 dinars, pour. L’ASO écope une amende de 500.000 DA pour fumigènes sur le terrain sans dommage. 2 millions de da pour l’ESS pour jets de fumigènes sur le terrain (4é infraction), avec en plus une autre amende de 300.000 DA pour absence d’eau chaude dans les vestiaires et enfin pour cumule de cartons pour contestation de décision et comportement antisportif envers un officiel de match suivi de geste obscène envers le public Youcef Belaili écope d’une amende de 100.000 da et de six matchs de suspension dont deux avec sursis il est précisé en cas de récidive la peine sera doublée.
H. Hichem