L’expérience de l’Algérie en matière de protection et d’autonomisation de la femme présentée

68e session de la Commission de la condition de la femme à New York

La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mme Kaouter Krikou a souligné, depuis New York, l’engagement de l’Algérie à protéger la femme contre toutes formes de violence et son attachement à redoubler d’efforts en vue de renforcer les différents mécanismes qui lui sont destinés.

Dans son allocution, lors de la 68e session de la Commission de la condition de la femme aux Nations unies, dédiée au thème «l’accélération de la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des jeunes filles, à travers la lutte contre la pauvreté, le renforcement des institutions et un financement tenant compte des questions de genre», Mme Krikou a exposé l’expérience de l’Algérie en matière de protection et d’autonomisation de la femme. Elle a relevé, dans ce cadre que «la Constitution algérienne a consacré le principe de parité dans les candidatures aux les élections des assemblées élues, en vertu de la liste ouverte et de la loi organique relative au régime électoral de l’année 2021, laquelle exige que les listes doivent inclure le même nombre de candidats des deux sexes, aux élections nationales ou locales».

Mme Krikou a également souligné que la Constitution «consacre le principe de parité hommes-femmes sur le marché du travail, notamment à travers l’autonomisation économique des femmes», ajoutant que «l’Algérie a adopté, à cet égard, une politique d’emploi fondée sur l’équité et l’égalité des chances pour tous dans l’accès à l’emploi et à l’égalité de rémunération entre les deux sexes».

La ministre a indiqué, en outre, que son secteur «s’emploie à redoubler d’efforts pour renforcer les différents mécanismes mis en place au profit de la femme rurale pour l’encourager à contribuer à la production nationale depuis 2021», et ce, dans le but de relancer les activités économiques et la micro-entreprise et de promouvoir l’entrepreneuriat féminin, sachant que le taux annuel de femmes bénéficiant des dispositifs d’aide aux micro-projets a atteint près de 64%, a-t-elle poursuivi.

Par ailleurs, et dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et la précarité sociale, une stratégie globale a été adoptée pour mieux orienter les aides sociales vers les catégories ciblées sans discrimination aucune. Cette stratégie prévoit, selon elle, des axes liés à l’amélioration des indicateurs de développement humain liés à la réduction de la pauvreté, la garantie du principe d’égalité des chances entre les deux sexes et le logement décent au profit de différentes catégories sociales, la création et la promotion des petites et moyennes entreprises (PME).
Manel Z.