Les vérités historiques du président de la JSK

La JS Kabylie en quête de stabilité

Outre les matchs amicaux que se livrent les Fennecs, une autre actualité vient se mettre de la partie, en l’occurrence la JS Kabylie.

Il est étiqueté entraîneur de cette équipe qui est en train de perdre pied sur son terrain et vient de voir le président lui renouveler sa confiance après une troisième défaite devant ses supporters et sur son terrain. Quelle stratégie compte-il développer à 9 matchs de la fin de saison ? Comment compte-t-il prendre 30 points pour éviter la trappe ? Comment tenter de redresser la barre ? Y arrivera-t-il ? Un pari fort mais fragile avec une équipe qui donne l’impression d’être sans âme. Il se dit prêt à aller sur ce terrain de la dernière chance. Ait Djoudi rêvait de se frotter aux équipes qui se disputent le podium, mais il constata qu’il était en train de perdre du terrain, que les chances tellement glissantes risquent de lui faire défaut, sauf miracle il finira par sauver ce grand club qui déçoit ses supporters. La sentence fait souffrir autant qu’elle désappointe non seulement l’entraîneur, mais l’ensemble du club, joueurs compris. La troisième défaite consécutive est de trop, pour les supporters qui promettent de tout lâcher pour n’avoir rien compris à ce qui se passe au sein de la direction. Un match retard reste à jouer face à l’USM Alger, mais l’adversaire fort de sa galerie risque d’ajouter une autre couche qui ne lui donnera aucune chance d’espérer de prendre ses a trois points qui leur permettent d’espérer d’éviter un tant soit peu la trappe.
Les vérités du président de la JSK tombent enfin
La dernière sortie de vérité du président était celle qui était décryptée auparavant par les supporters depuis le début de saison. A la fin du match JSK-CRB, c’est un homme très remonté qui a pris la parole pour dire toute la vérité rien que la vérité. Dans cette conférence, plutôt que point de presse, le président s’ouvre aux médias avec des vérités toutes crues, il évoque les conditions dans lesquelles il a accepté de prendre les destinées de la JSK. Il dira «elle était une coquille vide…sur le plan administratif un organigramme a été mis en place ou chaque cadre a une mission bien définie à remplir avec des prérogatives. En ce qui me concerne j’ai mis à la disposition de ce club toutes les conditions nécessaires pour réussir, j’ai injecté de grandes enveloppes budgétaires et aujourd’hui nous récoltons que des échecs, des déceptions qui nous font très mal… rien n’a fonctionné ou presque».
La trahison
Il pensait gagner du terrain avec des collaborateurs professionnels à qui il faisait confiance «d’ex-internationaux, maîtrisant parfaitement le football et donc connaissant les rouages de ce sport mieux que moi, et donc je me suis confié à ces gents. Hélas, j’ai été trahi par cette confiance que j’avais en eux». Il dénoncera par la suite la cellule de recrutement qui n’avait que le nom : «Je me suis rendu compte que lors des recrutements il y avait de la complaisance, ils se partageaient les missions de recrutement, chacun présentait ses joueurs comme étant le meilleur, il y avait un travail en coulisse qui se faisait entres copains et amis, au détriment de ce grand club. Je me suis alors mêlé en recrutant deux joueurs, à savoir Matouti et le gardien de buts Benrabah qui ont donné pleine satisfaction». Puis il enchaîna sur l’apport des supporters, dont la grande majorité continue à boycotter les rencontres de la JSK. «Ces joueurs ont tous les moyens pour réussir, dont les logistiques, les salaires, la situation n’est pas encore assainie. Il y a plus de vingt chèques en circulation que l’on n’arrive pas à identifier». S’agissant des supporters, il leur lança un appel de cœur : «Ce n’est pas en boycottant les matchs que nous allons redonner vie et force à cette équipe, ce n’est pas en insultant les mamans des joueurs que nous réussirons…»

En résumé
Il promet aux supporters et à tous ceux qui militent pour que la JSK retrouve sa stabilité en affirmant haut et fort qu’il y aura du changement radical à tous les niveaux du club «j’insiste pour un changement radical, des décisions qui n’épargnent personne, tout faire pour faire retrouver à ce club sa véritable image…Personne ne sera épargné, à l’exception de ceux qui ont démontré leur attachement à cette équipe. Je ne dirai rien de plus, vous verrez». Il renouvelle sa confiance à son entraîneur qui se démêle pour faire retrouver à la JSK une meilleure performance. Sur les réponses aux questions des confrères, il dira qu’il y a, malheureusement, des joueurs qui n’ont aucune âme. La JSK est une équipe à qui manque un meneur d’hommes. «Nous avons à la limite que quatre à cinq joueurs qui donnent le meilleur d’eux-mêmes. Nous devons à présent faire en sort d’obtenir de très bons joueurs» et de terminer par dire qu’il ouvrira ses portes aux véritables architectes qui ne cherchent aucun intérêt si ce n’est celui du club…«Nous allons travailler sur la qualité et non sur la quantité».

Synthèse H. Hichem