«Ne laissons pas passer la prochaine CAN»

Kamel Berroudji à La Nouvelle République :

Kamel Berroudji est un international qui a préféré se retirer du champ footballistique pour se mettre au repos après avoir eu au compteur plusieurs matchs en équipe nationale de football de 1965 à 1969. Il a été l’un des meilleurs ailiers droits du football national des années 1960 et 1970.

Des témoignages attestent aujourd’hui que Berroudji a fait partie de ceux qui ont fait les beaux jours de l’OMR, de l’USMA et aussi de la sélection nationale. Son «prof» était Smaïl Khabatou. C’était lui qui l’avait encadré pour être un artiste dans le foot, et depuis, sa connexion avec le football est toujours dynamique. Il n’a raté aucun match des Fennecs.

«Mauvais résultat ne fait jamais plaisir»
«Mes impressions ? Vous m’invitez à me replonger dans mes souvenirs de jeunesse, certains dataient des années 1990, ce n’était pas facile (sourire)…Ce qui me surprend de prime abord, ce sont ses critiques qui abondent de toute part sur les 5 buts encaissés. Il est vrai que cela faisait un petit moment qu’on n’avait pas connu de défaites sur nos terrains et rarement à l’extérieur, aussi et cette fois-ci, malheureusement une victoire tirée par les cheveux et une défaite qui n’arrangent pas les affaires des Verts à quelques mois des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations 2025…Évidemment, ça ne fait jamais plaisir, et en plus ce n’est pas le haut niveau. Je comprends que de pareilles situations font source de critiques, mais pour moi, il faut laisser cet entraîneur faire sa propre sélection, ce que nous avons vu, lui aussi l’a remarqué mais d’un autre œil».

«Ce groupe est le nôtre,
il faut le protéger»
Pour lui comme pour tous professionnels, ces résultats ne feraient plaisir à n’importe quel sélectionneur. «Je pense, dira-t-il, que ce nouveau sélectionneur doit impérativement travailler sa communication pour mieux mieux faire passer ses messages, ensuite, supporters et professionnels ne doivent pas dès aujourd’hui se livrer à des commentaires qui ne sont pas faits pour consolider ce groupe. C’est aussi une question de niveau de forme qui ne serait pas optimal au niveau de l’énergie, avec pas mal de petits soucis chez les uns et les autres» et d’ajouter, «je suis persuadé que l’ensemble des joueurs sont conscients que la concurrence s’est installée et qu’il va falloir convaincre par le jeu le sélectionneur, lequel a déjà sa petite liste qu’il ne va pas s’amuser dès aujourd’hui à communiquer la liste. Vous savez, un sélectionneur ne peut pas embarquer des joueurs qui ne sont pas valides partir vers les compétitions avec des joueurs qui ne sont pas aptes. Il doit argumenter sa nom sélection.
En conclusion, «les joueurs ont compris que le niveau et le résultat attendus ne sont pas ceux-là. La 35e CAN ne sera pas facile. Nous avons une équipe qui est attendue par des équipes qui veulent leur revanche, le sélectionneur, je l’espère ne doit pas perdre de temps ou se laisser impressionner par tel ou tel cadre. Il veut être le maitre à bord, n’être conseillé par personne, et surtout être direct avec les médias. Ce n’est pas une mince affaire, il doit convaincre tout le monde. Pour conclure, il faut oublier le passé et se mettre en position d’attente pour commenter ensuite.

H. Hichem