Pour la deuxième journée consécutive, les candidats à l’examen du baccalauréat ont passé leurs épreuves dans le contexte exceptionnel et sans précédent d’un dispositif  incluant un protocole sanitaire très strict qui s’ajoute aux mesures habituelles de sécurisation des lieux et de lutte contre la fraude.

A la sortie de l’épreuve de mathématiques, les candidats semblaient satisfaits par les sujets proposés, abordables d’après eux. Les sujets ont porté sur les cours dispensés en présentiel durant les 1er et 2ème trimestres de l’année scolaire 2019-2020, comme promis par les autorités aux candidats et à leurs parents. Les candidats qui se sont exprimés ont déclaré avoir été soulagés, en prenant connaissance des différents sujets, de constater qu’il n’y a pas eu les nombres complexes.

Pour le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout, qui était dimanche à Annaba, accompagnant le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, toutes les conditions organisationnelles et sanitaires sont réunies pour la réussite du déroulement des examens du Baccalauréat (session septembre 2020). Le ministre a indiqué à la presse que les protocoles sanitaires approuvés par la Commission scientifique du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dans le but de garantir la sécurité des candidats, des surveillants et des encadreurs, seront appliqués tout au long de la durée des examens. Il a fait état de plus de six millions de masques sanitaires qui ont été prévus pour la protection des candidats et des équipes d’encadrement et de surveillance, outre les quantités importantes de solutions hydro-alcooliques.

Le ministre a également souligné que par mesure de précaution, une salle a été aménagée dans chaque centre d’examen afin d’isoler d’éventuels cas suspects d’une contamination à la Covid-19. Un médecin a été désigné dans chaque salle d’isolement pour prendre les éventuels cas et se prononcer sur la conduite à adopter. Concernant la surveillance des examens, M. Ouadjaout a indiqué que des mesures spécifiques ont été prises, notamment en matière de lutte contre la fraude, rappelant que de nouvelles sanctions pénales ont été introduites dans le code pénal contre les fraudeurs, alors que par le passé, l’acte la fraude aux examens n’était sanctionné que par des peines administratives. Le ministre a souhaité qu’«aucun cas de triche ne sera enregistré durant ces épreuves». Il a également rappelé les différentes mesures prises par le ministère depuis avril dernier pour accompagner les élèves sur le plan pédagogique mais aussi psychologique, dont la dernière date du 25 août dernier et qui a consisté en la proposition des cours de soutien.
L. A.